Présentation de l’éditeur
A New York, des hommes venus d’horizons divers échangent chaque matin autour d’un café, après avoir déposé leurs enfants dans une école chic du quartier de Tribeca.
Avis
Triburbia est un premier roman (à nouveau) qui se déroule à New-York dans le quartier branché de Tribeca. On suit différents personnages qui nous dévoilent leur histoire personnelle tout en gardant un lien avec ce quartier en pleine évolution, où les bobos sont petit à petit remplacés par d’autres hommes riches mais avec des professions plus classiques comme banquiers.
Le gros point positif de ce livre, c’est que chaque chapitre peut s’apparenter à une nouvelle, ils s’auto suffiraient presque. Chaque personnage est fortement développé, tous sont plutôt complexes et sont moins creux qu’on pourrait l’imaginer de prime abord.
L’histoire commence avec l’ingénieur du son, qui retrouve comme régulièrement d’autres pères du quartier pour petit déjeuner ensemble après avoir déposé les enfants à l’école. Tribeca est sous le choc, une jeune fille a été violée au sein de ce quartier si sécurisé. Nous suivons ensuite les autres personnages, que ce soit par leur passé, leur évolution, le présent … Toutes les histoires ne se passent pas au même moment et cela nous permet de voir vraiment leurs vies en perspective.
J’ai beaucoup aimé l’histoire de la jeune fille souhaitant entrer à l’université et qui découvre que pour réussir, la gentillesse ne suffit pas – au contraire.
Ce livre est plein de cynisme à mon goût, ce que j’ai beaucoup apprécié, pourtant il me manque un « je-ne-sais-quoi » pour être réellement emballée. Peut-être qu’on ne s’est pas rencontré au bon moment ? Le fait de changer de personnage à chaque chapitre donne du rythme, permet d’avancer sans se lasser, et pourtant j’aurai aimé découvrir l’histoire de certains personnages, ou apprendre davantage sur leur passé / futur.
En bref, c’est un bon roman avec une structure plutôt sympa. Ce ne sera pourtant pas ce livre qui aura mon vote pour le prix America.
Quelques mots sur l’auteur
Karl Taro Greenfeld est lui-même un habitant de Tribeca, il est auteur d’un livre sur l’autisme qui avait fait parler de lui.
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