Présentation de l’éditeur
Depuis que ses parents ont dû fuir la répression d’un gouvernement brutal, Standish vit avec son grand-père dans la « zone 7 », celle des impurs, privés de tout, surveillés en permanence… Dyslexique, il subit à l’école brimades et humiliations jusqu’au jour où il se lie d’amitié avec son nouveau voisin, Hector. Ensemble, ils rêvent de s’évader sur Juniper, la planète qu’ils ont inventée. Mais Hector et ses parents disparaissent sans laisser de trace… Ont-ils été supprimés ?
Avis
Merci à Gallimard jeunesse pour ce deuxième envoi si rapide ! Un livre qui change complètement du premier reçu … Une planète dans la tête de Sally Gardner nous entraîne dans un monde totalitaire avec un jeune garçon : Standish.
Si ça ne nous est pas dit clairement, le jeune homme souffre de dyslexie très importante, qui l’empêche de lire et d’écrire, au point d’être considéré comme stupide par ses camarades et son professeur. Il est victime de brimades d’un groupe de garçons qui se pensent meilleurs que les autres.
Une planète dans la tête est original car nous sommes dans ce que je considère comme une dystopie, et pourtant nous pourrions nous croire dans le passé. Que se serait-il passé si notre histoire était autre ? Si le totalitarisme avait gagné ? Nous ne serions jamais allés sur la Lune déjà, beaucoup de découvertes n’auraient sans doute pas eu lieu. Nous sommes dans ce futur là avec ce roman. Avec les descriptions du monde totalitaire, un écho se fait avec ce qui a lieu pendant la seconde guerre mondiale. Les mots de Standish, ses descriptions, sa vision nous touche d’autant plus qu’elle est faite sans détour, de façon crue, sans analyse.
Standish n’est donc pas doué à l’école, il a de l’imagination, beaucoup d’imagination. Et c’est une grande richesse quand on vit dans un système où tout est interdit. Il imagine une planète et ses habitants et prévoie comment la rejoindre avec son ami Hector. La planète Juniper et les Junipériens ont l’air fabuleux. Là-bas, avec Hector, ils pourront condurie une Cadillac, boire du Coca-Crolac, … Tout semble tellement mieux …
J’ai trouvé les personnages touchants, j’ai beaucoup aimé Standish et Hector, leur relation, leurs idées, je les ai trouvés vraiment émouvants. J’aurai aimé connaître davantage le grand-père de Standish, qu’on ne découvre que peu au final … L’histoire est fluide, on avance petit à petit dans les découvertes de ce monde, et si nous n’en savons pas énormément, cela nous suffit totalement. On accompagne Standish dans sa tête, car tout est écrit à la première personne, on apprend les informations en même temps que lui, jusqu’à la fin du livre, que j’ai trouvée bouleversante. La lecture se fait très vite, les chapitres étant très courts (entre une demi-page et trois pages), ce qui donne une impression de fluidité et on a l’impression d’avancer vraiment très rapidement.
Je connaissais Sally Gardner de nom, mais n’avais jamais lu ses livres, c’est désormais réparé et avec un très bon livre. Ce n’est pas un coup de cœur mais une très bonne surprise.
Quelques mots sur l’auteur
Sally Gardner est née a Birmingham. Souffrant de troubles d’apprentissage jusqu’à ce que l’on diagnostique une dyslexie sévère (comme son héros Standish), elle n’apprend a lire qu’a 14 ans et écrit aujourd’hui sur un clavier adapté a son handicap.
Après des études dans une école d’art, elle devient décoratrice puis costumière de théâtre. Auteur de nombreux ouvrages pour la jeunesse – albums comme livres pour adolescents – Sally Gardner a remporté plusieurs prix. (Source Babelio)
Je l’ai reçu aussi il me tarde de le commencer 🙂 surtout après avoir lu ta critique 🙂
Ah ben tu me diras ! 🙂
Je découvre ton blog 🙂 !!!
Je viens justement de poster mon avis sur ce livre !!! J’ai aimé mais ce n’est pas un coup de coeur pour moi aussi !!!
Ah je vais aller voir ton avis ! 🙂