Présentation de l’éditeur
Mari, Anna et Fredrik, trois amis de longue date, ont monté une société au doux nom du Peigne de Cléopâtre. Leur créneau : résoudre les problèmes des gens. Chacun apporte ses compétences, qui en jardinage, qui en déco d’intérieur ou en comptabilité… et la PME se développe avec succès.
Chacun patauge quelque peu dans sa propre existence, en quête d’identité ou d’âme soeur, et trouve un réconfort non négligeable dans l’idée de venir en aide à autrui.
Jusqu’au jour où une vieille dame se présente avec une étrange requête : elle souhaite que Le peigne de Cléopâtre élimine son mari.
Difficile de résister à un filon qui promet d’être lucratif, et les candidats se bousculent bientôt au portillon.
Avis
Le peigne de Cléopâtre a un titre intrigant, on se demande pourquoi Cléopâtre, pourquoi son peigne etc. La couverture est très jolie et continue de nous attirer. Enfin le résumé nous achève et nous fait succomber. Puis, on commence les premières pages, et là c’est fini, on est sous le charme définitivement.
Nous suivons trois amis qui créé leur entreprise : Le Peigne de Cléopâtre (le voici déjà !) avec une idée très simple : résoudre les problèmes d’autrui. En effet, à eux trois, ils possèdent une palette très importante de compétences et souhaitent les mettre à disposition des autres. Tout se passe donc très bien jusqu’à une demande particulière … Une dame vient leur demander d’éliminer son mari. Alors oui, le mari n’est pas une personne particulièrement agréable, on peut même la qualifier de détestable … De plus, il s’agirait bien de résoudre le problème de cette dame, ce qui fait partie des buts de leur entreprise … Cependant, il s’agit là d’un problème de légalité et de morale. Peut-on tuer quelqu’un contre un demi million de couronnes chacun ?
Entre situations plutôt cocasses qui nous font sourire, émotion qui nous met au bord des larmes, amitié touchante, problèmes quotidiens, suspense … Tout est là. Le Peigne de Cléopâtre est un petit bijou, et est ma plus belle découverte de la rentrée littéraire pour le moment. Un gros coup de cœur pour ce magnifique livre, dont on aimerait davantage de pages afin de continuer un petit bout de chemin avec nos trois amis. Le style de Maria Ernestam est enchanteur, on tourne les pages sans s’en rendre compte, et si l’on s’en aperçoit, on est dépité de voir que l’on approche de la fin.
Bref, voici un livre que je conseille les yeux fermés, prenez-le, découvrez-le mais surtout savourez-le et partagez-le ! Vous passerez un très bon moment. Je vais désormais aller loucher vers les Oreilles de Buster, autre livre de Maria Ernestam qui semble très prometteur également !
Quelques mots sur l’auteur
Maria Ernestam est suédoise, elle vit à Stockholm. Éclectique, elle a multiplié les expériences artistiques: chanteuse, danseuse, mannequin, comédienne, journaliste et auteur. L’écriture s’est imposée naturellement comme son moyen d’expression privilégié. (Source : Gaïa)