Littérature ado

Le manuscrit perdu de Jane Austen / Syrie James

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Le Manuscrit perdu de Jane Austen


Présentation de l’éditeur

Samantha McDonough mène la vie sans surprise d’une bibliothécaire sans histoire. Un jour, elle fait une surprenante découverte. Un livre, déniché dans une petite librairie, qui va changer sa vie. Car entre ses pages se cache une lettre vieille de deux cents ans. Une lettre signée par l’une des plus grandes romancières anglaises : Jane Austen. Voilà Samantha lancée sur la piste d’un manuscrit perdu, dans une course contre le temps, qui va la guider tout droit entre les murs d’un manoir magnifique, et entre les bras de son séduisant propriétaire…

Avis

Et voici mon premier partenariat avec Hachette que je remercie encore ! Je découvrais donc Le Manuscrit perdu de Jane Austen, et je pense pouvoir devenir une pro des Austeneries sans avoir lu un Jane Austen (et comme à chaque fois, je vous promets de m’y mettre sous peu, rdv à la prochaine austenerie !).

Nous suivons Samantha, jeune femme américaine, spécialiste de Jane Austen (forcément), bibliothécaire qui retourne en Angleterre et qui découvre une lettre de Jane Austen qui évoque un manuscrit perdu par l’auteure dans un manoir au cours d’une visite chez des amis de ses parents. Ni une, ni deux, nous suivons Sam qui part à la recherche dudit manuscrit et qui rencontre le bel Anthony.

S’en suivent une alternance de deux récits, car assez vite l’ouvrage est retrouvé et la lecture en est faite. Nous suivons donc d’un côté les aventures des Stanhope, Rebecca et son père, un pasteur obligé de démissionner et qui les entraînera dans des aventures austiniennes ; et de l’autre, la lecture de Sam et Anthony, leurs questionnements, et surtout l’analyse de Sam sur le livre. Anthony étant un néophyte en matière de Jane Austen, la bibliothécaire nous rapporte la biographie de l’auteure britannique, met en relation les liens entre les romans, les effets de style habituels, les ressemblances entre personnages etc. Un petit cours de Jane Austen pour les nuls ou presque. J’ai apprécié de trouver de nombreux passages biographiques et de pouvoir suivre l’auteure dans sa vie, les parallèles entre les récits et sa vie personnelle, son écriture. Si vous n’êtes pas une Austen-addict, voilà qui vous renseignera sur l’essentiel.

Si les deux aventures semblent cousues de fil blanc, on se doute de la fin des deux histoires, cela n’est pas pour autant dérangeant, car d’autres intrigues ont lieu parallèlement et on souhaite connaître leur dénouement.

Dans le roman des Stanhope, j’ai beaucoup aimé le personnage de Rebecca, qui est plutôt intuitive, obstinée, sûre d’elle et capable de se remettre en question. D’abord très déprimée par l’idée de quitter la ville qu’elle a toujours connue, elle découvre finalement les joies du voyage et ouvre son esprit à de nouveaux horizons. Sa sœur est également touchante, on sent toute la bonté de la famille Stanhope, on imagine les gens avec du cœur, généreux et plein de qualités.

Je n’avais jamais lu d’autres romans de Syrie James, je ne connaissais donc pas son écriture et j’ai été plutôt satisfaite de ma lecture, j’ai bien accroché avec le roman, le lisant assez vite. Le pastiche me semble plutôt correct, mais comme je l’ai dit, je ne peux que l’imaginer car je n’ai pas d’éléments de comparaison. Pour le moins, les figures des personnages correspondent à la trame narrative austenienne. Il est toutefois dommage de ne pas avoir insisté sur le côté « œuvre de jeunesse » afin de ne pas froisser les spécialistes austeniens. Toutefois, on ne peut que sentir l’admiration de Syrie James pour Jane Austen tout au long des pages.

Autre point positif, j’ai aimé voir Blackmoon sortir un roman mêlant classique et personnage un peu plus âgé que d’habitude (Sam a une trentaine d’années).

Une jolie découverte, je n’ai pas eu de coup de cœur mais j’ai passé un très bon moment en compagnie de ce roman.

 « – Mon Dieu ! Et moi qui croyais depuis toujours que ce métier consistait à ranger les bouquins et à les distribuer aux lecteurs ! 

– Malheureusement, vous n’êtes pas le seul dans ce cas. Ce qui explique pourquoi de nombreux établissements opèrent des coupes drastiques dans nos budgets et licencient à tour de bras : ils estiment qu’Internet nous a rendu obsolètes. Sauf qu’il est impossible de numériser toutes les oeuvres existantes, et vous seriez surpris de découvrir ce que les étudiants ignorent à force de limiter leurs recherches sur le Net. »

Loucy

Cyrielle, Bibliothécaire de 28 ans, blogueuse. J'aime lire (sans rire), les pingouins, les films, la musique (en jouer, en écouter), la noix de coco & la vanille. Mais surtout vous êtes sur mon bébé : Lou lit là, mon blog pour échanger autour de la lecture.

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Cyrielle, Bibliothécaire de 28 ans, blogueuse. J'aime lire (sans rire), les pingouins, les films, la musique (en jouer, en écouter), la noix de coco & la vanille. Mais surtout vous êtes sur mon bébé : Lou lit là, mon blog pour échanger autour de la lecture.

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