Titre : La Couleur des sentiments
Auteur : Kathryn Stockett
Editeur : Jacqueline Chambon
Date de parution : septembre 2010
Prix : 23.80 €
Prix Elle
Présentation de l’éditeur
Jackson, Mississippi, 1962.
Lorsqu’elle rentre chez elle, Aibileen, seule dans sa bicoque du quartier noir de Jackson, dîne modestement, écrit ses prières dans un carnet, pense à son fils disparu et écoute du gospel, du blues ou le sermon du Pasteur à la radio. Nurse et bonne au service de familles blanches depuis quarante ans, Aibileen n’est pas du genre à s’apitoyer sur son sort. Elle vit pour “ses enfants” – les petits Blancs dont elle s’occupe jusqu’à l’âge où ils changent –, les aime tendrement et met un point d’honneur à leur transmettre l’estime de soi, luttant comme elle le peut contre les idées racistes que leurs parents leur enfonceront bientôt dans le crâne. Aibileen est une âme généreuse, dotée d’une grande sagesse et d’une bonhomie attendrissante. Elle a la vitalité, la douceur et la rondeur d’Ella Fitzgerald.
Lorsqu’elle rentre chez elle, Aibileen, seule dans sa bicoque du quartier noir de Jackson, dîne modestement, écrit ses prières dans un carnet, pense à son fils disparu et écoute du gospel, du blues ou le sermon du Pasteur à la radio. Nurse et bonne au service de familles blanches depuis quarante ans, Aibileen n’est pas du genre à s’apitoyer sur son sort. Elle vit pour “ses enfants” – les petits Blancs dont elle s’occupe jusqu’à l’âge où ils changent –, les aime tendrement et met un point d’honneur à leur transmettre l’estime de soi, luttant comme elle le peut contre les idées racistes que leurs parents leur enfonceront bientôt dans le crâne. Aibileen est une âme généreuse, dotée d’une grande sagesse et d’une bonhomie attendrissante. Elle a la vitalité, la douceur et la rondeur d’Ella Fitzgerald.
Dans les pires moments, elle peut compter sur sa meilleure amie, Minny, bonne et cuisinière chez les Blancs depuis son plus jeune âge elle aussi, une forte tête qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Entre un mari alcoolique à la main lourde et cinq enfants à éduquer, son quotidien s’apparente à une lutte de survie. Ainsi dissimule-t-elle sa sensibilité sous les traits d’une maîtresse-femme à la langue bien pendue, ce qui lui a valu d’être maintes fois renvoyée. D’ailleurs, sa nouvelle patronne, pin-up désœuvrée au comportement étrange, lui donne déjà du fil à retordre
.
C’est alors qu’arrive Skeeter Phelan. Vingt-deux ans et fraîchement diplômée, elle est de retour à Jackson où elle retrouve ses anciennes amies. Contrairement à elles, Skeeter n’a pas encore la bague au doigt, attache peu d’importance à ses tenues et sa coiffure, possède un esprit plus ouvert que la moyenne et souhaite plus que tout devenir écrivain. Lorsqu’on lui confie la rubrique ménagère du journal local, elle demande à Aibileen de lui donner des tuyaux. Elle apprend à la connaître et comprend bientôt qu’elle tient son sujet : il y a peu, une certaine Rosa Parks a refusé de céder sa place à un Blanc dans un bus ; un certain Martin Luther King se rend de ville en ville pour défendre la cause des droits civiques ; elle, Skeeter Phelan, va donner la parole aux bonnes de Jackson, leur demander de raconter ce que c’est qu’être une bonne noire au service d’une famille blanche du Mississippi, recueillir leurs témoignages et en faire un livre. Elle y tient d’autant plus que Constantine, la bonne qui l’a élevée et qu’elle aime profondément, a été congédiée par ses parents pour des raisons obscures.
Ce projet fou auquel se rallient Aibileen et Minny va les mettre en danger et changer à jamais le cours de leur vie.
C’est alors qu’arrive Skeeter Phelan. Vingt-deux ans et fraîchement diplômée, elle est de retour à Jackson où elle retrouve ses anciennes amies. Contrairement à elles, Skeeter n’a pas encore la bague au doigt, attache peu d’importance à ses tenues et sa coiffure, possède un esprit plus ouvert que la moyenne et souhaite plus que tout devenir écrivain. Lorsqu’on lui confie la rubrique ménagère du journal local, elle demande à Aibileen de lui donner des tuyaux. Elle apprend à la connaître et comprend bientôt qu’elle tient son sujet : il y a peu, une certaine Rosa Parks a refusé de céder sa place à un Blanc dans un bus ; un certain Martin Luther King se rend de ville en ville pour défendre la cause des droits civiques ; elle, Skeeter Phelan, va donner la parole aux bonnes de Jackson, leur demander de raconter ce que c’est qu’être une bonne noire au service d’une famille blanche du Mississippi, recueillir leurs témoignages et en faire un livre. Elle y tient d’autant plus que Constantine, la bonne qui l’a élevée et qu’elle aime profondément, a été congédiée par ses parents pour des raisons obscures.
Ce projet fou auquel se rallient Aibileen et Minny va les mettre en danger et changer à jamais le cours de leur vie.
Avis
Ce roman est l’un – si ce n’est mon – coup de cœur de l’année 2011. Je l’ai littéralement dévoré, après en avoir entendu tant de bien, j’étais un peu dubitative et dès les premières pages j’ai été complètement entrainée.
J’ai été complètement séduite par Aibileen que j’ai trouvé très digne, très classe. Une grande dame … Minny apporte la fraicheur, l’humour, une autre vision de la condition des noirs dans les années 1960. Tous les personnages ont un « truc » qui fait qu’on les adore, qu’on les déteste, qu’on leur souhaite des bonnes ou des mauvaises choses.
J’ai retenu des larmes à de nombreuses reprises au cours du roman. Lorsque je l’ai fermé, je me suis sentie vide, je n’avais pas envie de lire quoique ce soit après ça. Il m’a fallu un peu de temps pour enchainer sur une autre histoire. J’ai d’ailleurs assez vite vu le film. J’avais peur d’être déçue, d’autant que l’histoire m’était encore bien en tête. Pourtant, pour une fois, j’ai trouvé que l’adaptation était très bonne. Bien sur, des parties diffèrent, mais j’ai trouvé que c’était bien choisi.
Le style de l’auteur est vraiment bon, tout est fluide, tout s’enchaine avec une facilité déconcertante, on tourne les pages sans s’en rendre compte, approchant inexorablement de la fin avec rapidité. Voilà un livre qu’il faut absolument que je m’achète pour l’avoir dans ma bibliothèque.
Maintenant, Kathryn Stockett va avoir du travail pour réaliser un deuxième livre aussi convaincant que celui-ci (mais j’ai hâte !).
La couleur des sentiments, Kathryn Stockett
Un livre merveilleux en effet! 🙂 Je me demande ce qu’elle écrira ensuite cette dame.
Pauline,
Entre Les Pages : http://areader.over-blog.com
Je me pose la même question, mais j’ai hâte de le lire ! Même si je crains de trop en attendre au final..
livre commandé grace à votre critique!
j’ai hate!
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