Rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Et repris en français par Galleane. Le principe du C’est lundi est simple : répondre aux questions « qu’ai-je lu la semaine passée ? », « que suis-je en train de lire » et « que vais-je lire ensuite ».
Semaine sous le signe des bandes-dessinées, mangas mais aussi de la rentrée d’hiver ! Des très bons moments en compagnie de mes lectures de la semaine, pas de grosses déceptions. Une bonne semaine en somme, non ?
Les lectures passées
La lecture en cours
Phénix excentrique tant de fois ressurgi de ses cendres, Siggy n’est plus. Elle qui n’a jamais été là pour personne a légué à sa fille Hildur son mal étrange et une petite maison jaune sur l’île de Flatey. Une lettre de sa mère pour seul viatique, Hildur s’embarque vers ce point minuscule perdu dans l’océan. Avec pour ange tutélaire l’homme aux yeux vairons. Et une foule de souvenirs sans pareils – les extravagances de Siggy et de son voisin Kafka, les mantras de grand-mère Laretta contre les idées noires, l’appel des phoques sacrés ou les fantômes de la rue Klapparstigur…
Qui tous portent la promesse d’une singulière renaissance. Comme une consolation venue d’ailleurs, J’ai toujours ton cœur avec moi est la belle chronique de ces jours sans boussole – mélancolique, insolite et décalée.
Durant les cinq premiers jours de novembre 1920, l’Angleterre attend l’arrivée du Soldat inconnu, rapatrié depuis la France. Alors que le pays est en deuil et que tant d’hommes ont disparu, cette cérémonie d’hommage est bien plus qu’un simple symbole, elle recueille la peine d’une nation entière. À Londres, trois femmes vont vivre ces journées à leur manière. Evelyn, dont le fiancé a été tué et qui travaille au bureau des pensions de l’armée ; Ada, qui ne cesse d’apercevoir son fils pourtant tombé au front ; et Hettie, qui accompagne tous les soirs d’anciens soldats sur la piste du Hammer-smith Palais pour six pence la danse. Dans une ville peuplée d’hommes incapables de retrouver leur place au sein d’une société qui ne les comprend pas, rongés par les horreurs vécues, souvent mutiques, ces femmes cherchent l’équilibre entre la mémoire et la vie. Et lorsque les langues se délient, les coeurs s’apaisent.
Laisser un commentaire