Sélectionné pour le prix América

Titre : L’art du jeu
Auteur : Chad Harbach
Editeur : JC Lattès
Date de parution : Mai 2012
Prix : 22.50 €

Présentation de l’éditeur

Henry Skrimshander est une véritable star du baseball : dans l’équipe du Westish College, petite université du Wisconsin, il conclut tous ses matches par un sans-faute. Jusqu’au jour où il rate un lancer facile. Son destin, ainsi que la vie de quatre personnes, prennent alors un tournant décisif. Déstabilisé, Henry remet en cause la brillante carrière à laquelle il est promis. Guert Affenlight, le président de l’université, tombe contre toute attente éperdument amoureux. Owen Dunne, coéquipier homosexuel de Henry, s’embarque dans une liaison dangereuse, tandis que Mike Schwartz, capitaine de l’équipe de baseball, est pris de doute sur son avenir et sur le rôle de mentor qu’il a joué pour Henry. Enfin, Pella Affenlight, la fille de Guert, revient à Westish pour échapper à un mariage malheureux et recommencer une nouvelle vie. Alors que les derniers matches de la saison approchent, ces cinq personnages vont devoir affronter leurs espoirs, leurs angoisses et leurs secrets les plus intimes. Ensemble, ils vont s’aider à trouver leur voie et tisser de nouveaux liens. Tendre et subtil, L’Intelligence du jeu évoque, à travers des personnages attachants, aussi bien l’amitié, l’amour et la famille, que les aspirations de chacun, l’ambition et ses limites.

Avis
Il faut avouer que de prime abord, les romans sur le base-ball ne m’attirent pas plus que cela. Même s’il s’agit d’un sport que j’apprécie, je ne connais pas suffisamment le milieu pour m’y pencher lors de mes lectures. Pourtant, ce roman m’intriguait alors j’ai fini par céder et par le lire.

Nous suivons cinq personnages principaux : Henry Skrimshander – Skrimmer –, Mike Schwartz, Owen Dunne, le Président Affenlight et sa fille Pella. Tous ces personnages sont plus ou moins perdus, ils ont tous une raison de douter d’eux-mêmes, de perdre pied dans l’existence. Tous sont complexes et rendent ainsi leurs relations d’autant plus intéressantes. On sent parfaitement l’atmosphère qui règne dans cette vieille université, on saisit les enjeux qu’ils soient personnels ou qu’ils concernent le base-ball.

Le style de Chad Harbach est réellement fluide, on lit d’une traite les péripéties qui arrivent aux personnages, on suit sans difficulté les différentes intrigues et les démons de chaque individu.

Le roman traite de la vie étudiante dans une moindre mesure, il parle surtout de la vie en général, des difficultés qui peuvent arriver à tout âge, à toute personne.

Sans être un coup de cœur, il s’agit d’un livre que j’ai beaucoup apprécié. J’ai passé un agréable moment au cours de ces 600 pages.

Loucy

Cyrielle, Bibliothécaire de 28 ans, blogueuse. J'aime lire (sans rire), les pingouins, les films, la musique (en jouer, en écouter), la noix de coco & la vanille. Mais surtout vous êtes sur mon bébé : Lou lit là, mon blog pour échanger autour de la lecture.

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