Ses généraux se pressent autour de lui, redoutant la fin mais préparant la suite, se disputant déjà l’héritage – et le privilège d’emporter sa dépouille.
Des confins de l’Inde, un étrange messager se hâte vers Babylone. Et d’un temple éloigné où elle s’est réfugiée pour se cacher du monde, on tire une jeune femme de sang royal : le destin l’appelle à nouveau auprès de l’homme qui a vaincu son père…
Le devoir et l’ambition, l’amour et la fidélité, le deuil et l’errance mènent les personnages vers l’ivresse d’une dernière chevauchée.
Porté par une écriture au souffle épique, Pour seul cortège les accompagne dans cet ultime voyage qui les affranchit de l’Histoire, leur ouvrant l’infini de la légende
Nous voici donc en 323 avant JC, pendant un banquet avec le célèbre Alexandre le Grand. Alors qu’il s’écroule, terrassé par la fièvre, on vit les derniers instants et la foule d’héritiers, les complots pour prendre sa suite pour l’Empire. Nous suivons le roman grâce à trois voix qui finissent par nous perdre à mon avis. Si le style est toujours là, les mots sont bien choisis, ils tombent juste, mais il manque quelque chose, un petit truc pour rendre le récit vraiment intéressant et vraiment passionnant.
Pour seul cortège est donc un roman qui se lit bien, qui se lit vite, mais dont on ne garde rien. En tout cas, il ne me laissera pas une trace impérissable. J’ai été déçue par ce livre de Laurent Gaudé dont j’attendais plus. Peut-être en attendais-je trop ? En tout cas, point positif qu’il faut lui reconnaître, on sent qu’il y a un bon exercice de style derrière la plume, on voit bien qu’il excelle dans les récits historiques et qu’il a eu plaisir à écrire ce livre.
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