Présentation de l’éditeur

Bartle, 21 ans, est soldat en Irak, à Al Tafar. Depuis l’entraînement, lui et Murph, 18 ans, sont inséparables. Bartle a fait la promesse de le ramener vivant au pays. Une promesse qu’il ne pourra pas tenir… Murphy mourra sous ses yeux et hantera ses rêves de soldat et, plus tard, de vétéran. 
Yellow birds nous plonge au coeur des batailles où se déroule la vie du régiment conduit par le sergent Sterling. On découvre alors les dangers auxquels les soldats sont exposés quotidiennement. Et le retour impossible à la vie civile. 
Kevin Powers livre un roman fascinant sur l’absurdité de la guerre, avec une force aussi réaliste que poétique.

« Kevin Powers a écrit le À l’ouest rien de nouveau des guerres américaines en terre arabe. » 
Tom Wolfe

« Un premier roman puissant et émouvant. » 
New York Times

« Essentiel. À lire absolument. » 
The Guardian

« Littéraire, sobre et envoûtant. » 
Time Magazine

« Dévastateur. » 
Damian Lewis, Homeland

Avis

Yellow Birds nous transporte en Irak pendant la guerre, avec la vision d’un jeune qui s’est engagé car il n’avait plus à décider de sa vie ainsi. Nous alternons les moments entre temps en Irak et retour aux Etats-Unis, nous savons donc dès le début qu’il va s’en sortir et qu’il va mal le vivre. 
On voit la guerre qui détruit deux jeunes, qui s’était engagé sans avoir vraiment conscience de ce qu’ils faisaient … On découvre aussi le regard des américains sur ces héros qui reviennent au pays, alors que Bartle nous montre bien qu’il ne veut plus y penser, qu’il ne se considère pas comme un héros. 
On trouve dans ce livre toute une critique de la guerre, très bien menée, qui nous apporte beaucoup d’éléments, on ne peut s’empêcher de se souvenir qu’effectivement Kevin Powers a fait la guerre deux ans en Irak, il a donc une vision plutôt réaliste de ce qu’il s’y ai passé, les sentiments de Bartle sonnent juste, tout comme ses réflexions. 
Bartle est un jeune homme attachant, on voit ses regrets tout au long du livre, à la fois pour avoir fait cette promesse : Ramener Murph en vie à sa mère et pour ne pas avoir réussi. Dès les premières pages, nous savons que l’un va vivre, l’autre va mourir. On découvre au fur et à mesure ce qui s’est passé exactement, leurs liens, leur amitié forte. Les personnages ont tous une particularité, ils ont un petit « quelque chose », le Sergent Sterling est marquant, considéré comme un héros, couvert de médailles, il a beaucoup de recul sur cette guerre, et n’est pas fier de ses récompenses. Les personnages ne sont pas blanc ou noir et on apprécie. 
Kevin Powers signe ici un très bon premier roman. Un livre sur un évènement historique récent qui vaut la peine d’être lu.
Quelques mots sur l’auteur

Kevin Powers est né à Richmond, Virginie, États-Unis. Diplômé en littérature, il a obtenu une bourse en poésie auprès de l’université d’Austin, au Texas. Il s’est enrôlé dans l’armée et a combattu en Irak en 2004 et 2005.Yellow birds est son premier roman. Il a été sélectionné parmi les « 10 best books of the year » du New York Times.(Source : Stock).

Loucy

Cyrielle, Bibliothécaire de 28 ans, blogueuse. J'aime lire (sans rire), les pingouins, les films, la musique (en jouer, en écouter), la noix de coco & la vanille. Mais surtout vous êtes sur mon bébé : Lou lit là, mon blog pour échanger autour de la lecture.

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Yellow Birds, Kevin Powers
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6 avis sur « Yellow Birds, Kevin Powers »

  • 28 mars 2013 - 11:54 à 11 h 54 min
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    J’ai souvent failli l’acheter puis j’ai eu peur : de m’ennuyer vu que ça parle de guerre, ou bien de trop ressentir cette guerre justement, sa pesanteur, pour apprécier le récit.
    Qu’en penses-tu, c’est vraiment sombre où l’auteur arrive à nous intéressant en gardant une distance entre nous et les horreurs de la guerre ?

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    • 28 mars 2013 - 12:00 à 12 h 00 min
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      Je trouve qu’il y a quand même une certaine distance, il fait surtout face à son ressenti. Par contre, effectivement tu n’échapperas à des horreurs (meurtres de civils par exemple), mais à chaque fois il y a une réflexion. Peut-être peux tu voir pour le prendre en bibliothèque ? Comme ça tu essaies, et tu vois si c’est trop sombre pour toi ? 🙂

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    • 28 mars 2013 - 12:09 à 12 h 09 min
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      Je pense que je vais me laisser tenter si tu ne l’as pas achevé en rupture de stock de mouchoirs…!

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    • 31 mars 2013 - 11:01 à 11 h 01 min
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      J’ai pas fini en rupture de stock de mouchoirs ! 🙂 Tu me diras !

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  • 28 mars 2013 - 18:02 à 18 h 02 min
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    Je vais le lire prochainement. Je suis donc rassurée en lisant ta chronique.

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  • 31 mars 2013 - 11:02 à 11 h 02 min
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    J’espère qu’il te plaira aussi alors 🙂 !

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