Présentation de l’éditeur
Pour commencer, j’ai beaucoup aimé Rose, une petite fille très humaine, attachante, vive qui nous fait part de réflexions assez intéressantes, qui voit la vie avec justesse. Elle est très posée, capable d’assumer des informations qui ne sont pas forcément de son âge. J’ai été moins enthousiaste pour le reste de la famille, le frère (Joseph) m’a dérangée et les parents m’ont semblés inintéressants. J’ai par contre beaucoup aimé le meilleur ami du frère, George, qui est une personne très positive, qui s’intéresse aux autres, alors que Joseph est renfermé, n’aime pas les gens, bref un duo totalement différent.
On suit leurs vies sur une quinzaine d’années, au début Rose est une petite fille de huit ans, un peu paumée en découvrant ce « don » qui lui permet de ressentir les émotions des gens en mangeant la nourriture qu’ils ont préparée. Au fur et à mesure, grâce à des expériences, grâce au temps, à la maturité etc, elle apprend à mieux apprivoiser ce « pouvoir », belle métaphore pour montrer qu’elle arrive à mieux se connaître, à mieux se trouver.
Différents thèmes sont abordés au cours de ce livre, tout d’abord évidemment la nourriture, les goûts sont décrits de façon très profonde, on a l’impression de goûter en même temps que Rose, de ressentir ce qu’elle ressent, et surtout on comprend le malaise qu’elle peut éprouver ! Avec Joseph et la mère, on aborde les relations mère / fils, un lien assez difficile relie ces deux personnages. Joseph est considéré comme la huitième merveille du monde, il ne peut être que parfait, il est son tout, cette relation m’a parfois mis mal à l’aise, surtout vis-à-vis de Rose. On parle également du thème du génie, car Joseph est considéré comme un génie, malheureusement pour lui trop introverti pour faire réellement passer ses connaissances.
Pour finir, c’est un bon roman, qui est intéressant à découvrir, cela dit avec les critiques dithyrambiques entendues, je m’attendais un petit peu à mieux. Je n’ai pas été spécialement captivée par les « super pouvoirs » familiaux, par contre j’ai bien aimé les métaphores qu’ils symbolisaient.
Le style d’Aimee Bender est agréable, on passe un bon moment à lire ses phrases, son histoire. Tout s’enchaîne de façon fluide, on a quelques rebondissements, de l’amour, de l’amitié, du bon esprit en somme.
Ma critique ressemblait à la tienne en substance : très sympa sans crier au géni, bien écrit et idée originale, j’ai particulièrement aimé l’histoire entre rose et georges et le don de rose. Les parents pas inintéressants mais jouent bien leur rôle de perso secondaires, tandis que le don du frangin s’arrête à temps dans le surnaturel car plus j’aurais moins aimé.
Bref une jolie histoire qui change un peu !
Oui c’est ça ! Le don du frère va un peu loin je trouve, ça finit parfaitement la métaphore, mais j’ai trouvé ça un peu trop 🙂
Enfin contente de voir que tu as le même avis à peu près ! Surtout quand on lit certaines critiques de la presse !
Le titre m’attire beaucoup ! Pourquoi pas …
C’est vrai que le titre est très réussi ! 🙂