Présentation de l’éditeur
Imaginez deux parents célibataires trop occupés pour faire des rencontres, et deux adolescents qui passent leur temps à écrire des mots doux par e-mail. C’est ainsi que commence ce conte du 21ème siècle ! Webb et Coco échangent leur valise par mégarde à l’aéroport et Andrew, le père de Webb, dévore des yeux Daisy, la mère de Coco, pendant toute la durée du vol Paris/Madrid. Mais la maman débordée ne remarque rien. Il faudra un petit coup de pouce du destin pour que chacun se trouve…
Avis
J’étais très attirée par la couverture de Tout finit par un baiser, je la trouvais pleine de fraicheur, pétillante, donnant un côté voyage, un peu de Paris avec la tour Eiffel sur la valise, colorée. Bref elle me plaisait bien, aussi je remercie vivement Solenn Deltell pour son envoi et m’avoir ainsi permis de le lire rapidement.
Nous suivons donc quatre personnages : Coco et sa mère Daisy d’un côté et Webb et son père Andrew de l’autre. Ils ne se connaissent pas mais partage le même vol pour Paris. Alors qu’Andrew a bien repéré Daisy au point de lui glisser discrètement un mot d’amour dans son sac à main, les trois autres ne se sont pas rencontrés. Mais voilà Coco et Webb ont le même sac de voyage et l’échange à l’arrivée à Paris. Sauf que Webb et Andrew ont pris un deuxième vol : Paris-Madrid. Quelle surprise pour Webb d’ouvrir sa valise et de se retrouver avec une tunique gitane, des soutien-gorge et des affaires féminines. Et quelle horreur pour Coco de découvrir des vieux tee-shirts roulés en boule sans précaution dans le sac.
Les deux adolescents sont chapeautés par des parents célibataires un peu paumés, qui ne savent pas trop comment gérer leur enfant, sont un peu perdus bien qu’ils fassent de leur mieux pour les suivre. Webb et Coco réussissent seuls à trouver la trace de l’autre et échangent instantanément des mails à travers lesquels ils font connaissance.
Nous suivons donc plusieurs histoires dans ce roman : une romance adolescente, une romance adulte, et deux histoires parent-enfant. C’est un roman qui donne de la bonne humeur et où chacun peut y trouver quelque chose. On se reconnaît tous dans un des personnages, et Webb m’a beaucoup touchée. Il m’a rappelé certains souvenirs du lycée et des premières rencontres. Il m’a également fait rire à de nombreuses reprises grâce à son humour et aux situations plutôt cocasses. Quant à son père, on le voit vraiment dépassé, vraiment à côté de la plaque. Il tente de comprendre son fils mais est à des kilomètres de la réalité. Les réflexions sur l’éducation des enfants, sur la difficulté d’être parent sont vraiment intéressantes. J’ai beaucoup aimé que Katie Klise choisisse de nous montrer des adultes un peu perdus, pas sûrs d’eux, et surtout qu’elle montre la difficulté de choisir une éducation, que l’on ne voit pas des parents parfaits loin de là, qui ne savent pas trop ce qu’ils font.
« C’est bien ça le plus affligeant, pour des parents: voir ses pires qualités chez quelqu’un d’autre. Et c’est d’autant plus rageant qu’on ne peut rien y changer, pas plus chez son enfant que chez soi-même. »
Voilà une lecture sans prétention, qui procure un agréable moment de détente et vous fera passer une bonne journée.
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