Présentation de l’éditeur
Sloane, première de sa classe, coule une existence paisible dans une petite ville côtière des États-Unis. Maggie, jeune fille indépendante, entame une carrière d’actrice prometteuse à New York. Tout les sépare, hormis une chose : en dormant, chacune rêve et vit la vie de l’autre jusque dans ses secrets les plus intimes. Jamais encore leurs chemins ne s’étaient croisés. Jusqu’au jour ou Sloane tombe amoureuse d’un garçon. Vient ensuite le tour de Maggie… Laquelle est réelle ? Laquelle n’est qu’un songe ? Sloane et Maggie vont devoir trouver une réponse, sinon elles risquent de sombrer dans la folie. Pour l’une d’elles, cela signifiera tout abandonner : son quotidien, son amour, elle-même ; juste au moment précis ou elle s’était découvert une raison de vivre.
Avis
J’avais repéré Lucides chez R il y a un moment, et je l’ai lu assez vite grâce à Saefiel. J’ai eu besoin de digérer l’histoire par contre avant d’écrire ma chronique.
Bon déjà parlons de ce qui fâche : la couverture. Elle ne me plaisait pas, je crois que c’est la première fois chez R qu’une couverture ne me plaît pas, comme quoi, tout arrive ! En fait ce qui m’a le plus donné envie de plonger dans ce roman, c’est la blogosphère … Les nombreux avis choqués qui apparaissaient m’ont vraiment intriguée et je me suis dit qu’il fallait que je le lise ! Un livre voyageur arriva alors dans ma boîte ! Et aussitôt je me jetais dessus.
L’écriture de Ron Bass et de Adrienne Stolz est vraiment très visuelle, on comprend vite qu’ils sont dans le milieu des scénarii. On peut tout visualiser assez facilement et une adaptation ciné est tout à fait envisageable.
Je craignais de m’attacher à une des filles et de vouloir voir l’autre disparaître, qu’elle m’agace ou autre. Finalement, si au début je me suis attachée avec plus de facilité à Sloane, Maggie m’a finalement touchée au fur et à mesure.
Le rythme du roman monte crescendo, on sent la tension augmentée, on est aussi perdu que les deux jeunes filles et si au début j’étais persuadée (ou presque) d’avoir à faire à de la schizophrénie vu les premières pages, j’avais un doute, j’avais l’impression de devenir folle en lisant les pages. Tout montait, j’étais complètement captivée par le livre, suspendue aux mots des auteurs. Les cinquante dernières pages nous font battre le cœur encore plus vite. Et il y a les deux dernières pages. J’ai cru que j’avais loupé quelque chose. Vraiment. J’ai relu les pages précédentes pensant être passée à côté de quelque chose. Et non !
J’ai donc posé le livre à côté de moi, prêt à être renvoyé. Et réfléchi, digéré. Sans cette fin, je crois que j’aurai pu écrire ma chronique rapidement, pourtant je trouve ça intéressant d’avoir eu besoin de prendre mon temps pour le faire. A la réflexion donc, je pense pouvoir dire que j’ai apprécié le livre, il ne m’a pas laissée indifférente, c’est sûr. Je ne suis pas fan des fins comme celle-ci pourtant elle explique tout.
Bref, un livre à découvrir, à chacun de voir ce qu’il ressentira à cette lecture.
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