Présentation de l’éditeur
« Il était une fois une fille qui a dû apprendre la peur. Lumikki Andersson a dix-sept ans. Elle vit seule dans un studio, loin de ses parents et de son passé. Loin des gens. Par un matin glacial, elle découvre, dans la chambre noire de l’école, des dizaines de billets. Et une odeur. Une odeur de vieux sang. Malgré elle, Lumikki sort de son réconfortant univers réglé au cordeau pour remonter la piste, percer les mystères de cet argent sale. Face à elle, des flics corrompus, et un dangereux baron de la drogue. Lumikki aura beau tenter de fuir, elle n’a nulle part où se cacher. Or, rien n’est aussi rouge que le sang sur la neige… «
Avis
J’étais curieuse de découvrir ce livre à la lecture du résumé et la couverture me tentait aussi il faut dire … Je remercie d’ailleurs Matéïa et les éditions Hachette pour leur confiance.
J’ai commencé la lecture sans trop savoir à quoi m’attendre car malgré tout, le résumé est plutôt sombre, on ne sait pas trop vers quoi on va aller : enquête ? Réécriture de conte ? Avec l’insistance sur le « rouge sang », on ne peut que penser à Blanche Neige …
Tout commence avec l’arrivée de Lumikki dans sa nouvelle vie : elle commence un nouveau lycée et a pris son indépendance en louant un appartement. Assez vite, elle trouve dans son lycée des billets de 500 € tâchés de sang, qu’elle va laisser et tenter d’oublier pour ne pas avoir d’ennuis, bien entendu les choses ne seront pas si simples. L’action commence donc assez vite et nous entrons dans le vif du sujet sans attendre.
Pour les personnages, au début Lumikki me plaisait bien, sa personnalité m’intriguait. Pourtant, au fur et à mesure de ma lecture, elle a fini par m’agacer … Devenant trop parfaite, tout semble trop simple pour elle, j’aurai aimé qu’elle connaisse davantage de difficulté dans son enquête. De plus, elle est souvent décrite comme une nouvelle Lisbeth Salander et même si je n’ai pas apprécié Millenium, j’avais été intriguée par ce personnage. Cela mettait la barre assez haute pour la personnalité de Lumikki et j’ai eu une légère déception quant à ce point.
Si je n’ai pas été complètement conquise par le style de l’auteure, j’ai cependant beaucoup apprécié ses descriptions des différents lieux. On les visualise avec facilité et on se sent immergés dans l’histoire, dans l’intrigue.
Autre point qui m’a beaucoup plu et intriguée : les références à Blanche Neige. Comme je vous l’ai dit, on le sent dès le résumé avec l’insistance sur le « rouge sang », Lumikki en vo qui signifie Blanche Neige.
Cependant, si j’ai apprécié le roman, je ne suis pas sûre de lire sa suite, j’ai été un peu déçue par certains points du récit. Peut-être en attendais-je trop ? De plus, je trouve que ce tome se suffit à lui-même, certes nous n’avons pas toutes les réponses mais cela ne m’angoisse pas pour autant. En bref, c’est un roman qui me laisse mitigée, je l’ai globalement apprécié mais ce n’est pas un coup de cœur et il ne me laisse pas de trace indélébile.
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