Littérature ado

Quelqu’un qu’on aime, Séverine Vidal

couv75071793.png

Quand j’ai reçu la proposition de Sarbacane pour recevoir ce roman, j’ai accroché avec le résumé et la couverture. Une couverture qui dit beaucoup sans trop en dévoiler, qui annonce une histoire émouvante, un road-trip envoûtant. Un résumé qui annonce que l’émotion sera bel et bien au rendez-vous, que les larmes risquent de couler. Merci pour cet envoi, vraiment.

Dans ce roman, nous suivons tout d’abord Matt et son grand-père, Old Gary, qui est atteint de la maladie d’Alzheimer et fan d’un certain Pat Boone. Matt a l’idée folle de reproduire le road trip que son grand-père avait suivi lors de la tournée de 1958 afin de l’aider à retrouver des souvenirs positifs. Mais tout ne commence pas comme prévu. Juste avant son départ, Dixie, son ex, l’appelle et lui apprend qu’il est papa d’une petite Ambre de 18 mois et qu’il doit la garder. Qu’à cela ne tienne, elle fera partie du road trip ! Deuxième imprévu, une tempête annule les vols et ils se retrouvent à louer un van 8 places mais surtout ils se retrouvent avec deux nouveaux passagers : Luke, un ado qui semble cacher quelque chose mais qui s’avère très attachant et Antonia (Antonella), une trentenaire qui doit passer un entretien d’embauche pour un job qui ne l’inspire pourtant pas. Tous nos personnages ont un côté paumé, un côté esseulé et le fait de se trouver tous ensemble va les aider chacun d’une manière différente. Leurs relations vont nous guider, nous émouvoir, nous faire travers les Etats-Unis.

Chaque personnage est narrateur et nous confie une partie du voyage, une partie de son histoire, nous permettant de nous imprégner au mieux de sa vie, de sa vision. On est complètement absorbé par chaque mot, chaque anecdote. De nombreux détails nous émeuvent, nous touchent. Tous ont un quelque chose de cassé en eux et ce road trip va leur permettre d’aller mieux. Tous m’ont touchée, j’ai eu un coup de cœur général pour ces personnages, pour leurs forces et leurs faiblesses.

Séverine Vidal nous entraîne également dans un monde particulier. Celui de la maladie, celui de la dégénérescence que nous sommes nombreux à craindre : la terrible Alzheimer. Décrite de façon très juste à la fois de l’intérieur lorsque Gary est narrateur mais aussi de l’extérieur avec nos autres héros. On ne peut qu’être touchés par la justesse de la description. J’ai la chance de n’avoir eu aucun de mes proches toucher par cette maladie, mais j’ai grandi dans une maison de retraite et je connais bien les symptômes, les conséquences, les problèmes. Gary m’a particulièrement touchée tout au long du roman et je ne peux que féliciter Séverine Vidal pour sa jolie écriture qui permet de transmettre tant de choses.

Tout au long du roman j’ai alterné entre rires et larmes, j’ai refermé ce roman avec des larmes coulant sur mes joues, triste de laisser ces personnages. Un gros coup de cœur pour ce roman et un grand merci à l’auteure pour cette histoire.

logo2015

Loucy

Cyrielle, Bibliothécaire de 28 ans, blogueuse. J'aime lire (sans rire), les pingouins, les films, la musique (en jouer, en écouter), la noix de coco & la vanille. Mais surtout vous êtes sur mon bébé : Lou lit là, mon blog pour échanger autour de la lecture.

Voir les autres articles

Cyrielle, Bibliothécaire de 28 ans, blogueuse. J'aime lire (sans rire), les pingouins, les films, la musique (en jouer, en écouter), la noix de coco & la vanille. Mais surtout vous êtes sur mon bébé : Lou lit là, mon blog pour échanger autour de la lecture.

12 commentaires

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.