La couleur des mensonges m’a tapée dans l’œil dès sa présentation par Lumen. Comment y résister d’ailleurs ? Il semblait tout avoir : amour, drame, stratégies, couverture fabuleuse … Et autant le dire tout de suite, je n’ai pas été déçue le moins du monde, au contraire, un coup de cœur est né.
Nous faisons la connaissance de Sage, jeune orpheline, confiée à son oncle et sa tante. A 16 ans, elle a une vie plutôt simple, elle est préceptrice pour ses cousins. Jusqu’au jour où son oncle décide qu’il est temps pour elle de rencontrer l’entremetteuse la plus célèbre du pays. Elle qui n’avait jamais envisagé le mariage va tenter de faire plaisir à sa tante mais son caractère refait vite surface. Darnessa, l’entremetteuse la déclare alors impossible à marier mais l’embauche comme apprentie.
Commence alors une nouvelle aventure car les deux femmes vont devoir accompagner un groupe de jeunes filles à la capitale afin de célébrer des mariages avec les hommes les plus importants / les plus riches du royaume. Evidemment, ce voyage ne sera pas sans embûche. Durant ce voyage, Sage aura pour mission d’espionner les futures mariées afin de mieux les comprendre, de connaître leurs aspirations, leurs caractères, leurs valeurs et ainsi les marier au prétendant le plus adapté. Pour cette aventure, elles seront accompagnées par des soldats dirigés par le capitaine Alex. Ils ont pour mission de surveiller le chemin et protéger les jeunes filles.
Fin de la présentation du pitch de La couleur du mensonge, à toi de découvrir la suite. Ce roman est un bonheur à lire. On est pris dans les mensonges de tous les personnages et on élabore des théories que l’on attend de voir se confirmer (ou non). L’écriture d’Erin Beaty est fluide, addictive, on ne voit pas les pages défiler.
Les personnages mis en scène sont intrigants. Commençons avec Sage, notre héroïne, qui est une jeune fille qui n’a pas la langue dans sa poche. Elle évolue tout au long du livre et c’en est d’ailleurs impressionnant. Passionnée par l’apprentissage, elle profite de chaque arrêt durant le périple pour se plonger dans les livres des bibliothèques. Elle n’a qu’une envie : chevaucher plutôt que d’être coincée dans la carriole. Et par chance, Ash Carter, un beau soldat, va lui proposer de l’accompagner durant le trajet. En effet, Sage a été repérée par le Capitaine. Il se pourrait que la jeune fille puisse lui servir grâce à ses capacités d’observation et de déduction.
Commence alors un jeu de manipulation et de mensonges entre tous les personnages car chacun a une raison de cacher quelque chose aux autres. Si tu penses tout savoir, il y a fort à parier que tu ais louper des infos car l’autrice se joue de nous. Et si j’avais deviné un des gros ressorts de l’histoire, ça ne m’a pas gênée le moins du monde car je voulais avoir la confirmation de ma théorie. L’avoir deviné ne m’a pas déçue d’ailleurs. Je suis tombée sous le charme d’Ash Carter, ce jeune soldat, qui développe une jolie relation avec Sage. Relation qui permet à Sage de s’épanouir mais surtout qui nous permet de mieux la connaître au fond d’elle.
En bref, La couleur du mensonge c’est …
Entre stratégie militaire, histoire d’amour, monde à la fois horrible et intéressant, et surtout personnages attachants, La couleur du mensonge est un premier tome incroyable. Impossible de le lâcher jusqu’à la fin qui ne vous laissera pas avec un cliffhanger de folie. Toutefois, vous n’aurez qu’une envie : avoir la suite pour retrouver Sage et les autres. Au programme vous l’aurez compris : émotions, suspense, retournements de situations. Et surtout coup de cœur à la clé !
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