Comme chaque année, le mois de septembre voit la rentrée littéraire revenir et ses multiples parutions remplir les tables des librairies. Même si désormais, cette période reste plus calme pour moi au travail, je continue de repérer en mai-juin les nouveautés que je souhaite mettre en avant pour vous les présenter. Et cette année, j’ai été presque raisonnable !
Le petit polémiste d’Ilan DURAN COHEN (Actes Sud), 304 pages, 19 août 2020
Tout va bien pour Alain Conlang, polémiste télévisuel à la notoriété confortable. Jusqu’à ce dîner où – ennui ? ivresse ? provocation ? – il lâche une remarque sottement sexiste très mal prise. Le système bien éprouvé de délation citoyenne s’enclenche. Dénoncé, Conlang va devoir répondre de son “humour” mal ajusté devant la justice qui ne plaisante pas avec la notation sociale.
En attendant son procès, voilà Conlang comme “au coin”, traversant une période de quasi-bannissement, rythmée par les mises en demeure et les démarches administratives. Une cavale immobile et absurde contre la détérioration de sa situation qu’il affronte flanqué de sa famille en mutation, de son avocate au surpoids non réglementaire, de son stagiaire handicapé léger des sentiments et de sa nièce en détresse.
Dans cette France de très bientôt, les enjeux ont un peu glissé : l’avenir de la planète globalement sauvegardé, la santé du citoyen et l’équité multilatérale érigées en gouvernails, les relations humaines mobilisent désormais toutes les régulations.
Buveurs de vents, Franck BOUYSSE (Albin Michel), 380 pages, 19 août 2020
Ils sont quatre, nés au Gour Noir, cette vallée coupée du monde, perdue au milieu des montagnes. Ils sont quatre, frères et sœur, soudés par un indéfectible lien.
Marc d’abord, qui ne cesse de lire en cachette.
Matthieu, qui entend penser les arbres.
Puis Mabel, à la beauté sauvage.
Et Luc, l’enfant tragique, qui sait parler aux grenouilles, aux cerfs et aux oiseaux, et caresse le rêve d’être un jour l’un des leurs.
Tous travaillent, comme leur père, leur grand-père avant eux et la ville entière, pour le propriétaire de la centrale, des carrières et du barrage, Joyce le tyran, l’animal à sang froid…
La Fièvre, Sébastien SPITZER (Albin Michel), 360 pages, 19 août 2020
Memphis, juillet 1878. En pleine rue, pris d’un mal fulgurant, un homme s’écroule et meurt. Il est la première victime d’une étrange maladie, qui va faire des milliers de morts en quelques jours.
Anne Cook tient la maison close la plus luxueuse de la ville et l’homme qui vient de mourir sortait de son établissement. Keathing dirige le journal local. Raciste, proche du Ku Klux Klan, il découvre la fièvre qui sème la terreur et le chaos dans Memphis. Raphael T. Brown est un ancien esclave, qui se bat depuis des années pour que ses habitants reconnaissent son statut d’homme libre. Quand les premiers pillards débarquent, c’est lui qui, le premier, va prendre les armes et défendre cette ville qui ne voulait pas de lui.
Trois personnages exceptionnels. Trois destins révélés par une même tragédie.
Nickel Boys, Colson WHITEHEAD (Albin Michel), 272 pages, 19 août 2020
Prix Pulitzer 2020
Dans la Floride ségrégationniste des années 1960, le jeune Elwood Curtis prend très à cœur le message de paix de Martin Luther King. Prêt à intégrer l’université pour y faire de brillantes études, il voit s’évanouir ses rêves d’avenir lorsque, à la suite d’une erreur judiciaire, on l’envoie à la Nickel Academy, une maison de correction qui s’engage à faire des délinquants des « hommes honnêtes et honorables ». Sauf qu’il s’agit en réalité d’un endroit cauchemardesque, où les pensionnaires sont soumis aux pires sévices. Elwood trouve toutefois un allié précieux en la personne de Turner, avec qui il se lie d’amitié. Mais l’idéalisme de l’un et le scepticisme de l’autre auront des conséquences déchirantes.
Ohio, Stephen MARKLEY (Albin Michel), 550 pages, 19 août 2020
Par un fébrile soir d’été, quatre anciens camarades de lycée désormais trentenaires se trouvent par hasard réunis à New Canaan, la petite ville de l’Ohio où ils ont grandi.
Bill Ashcraft, ancien activiste humanitaire devenu toxicomane, doit y livrer un mystérieux paquet. Stacey Moore a accepté de rencontrer la mère de son ex-petite amie disparue et veut en profiter pour régler ses comptes avec son frère, qui n’a jamais accepté son homosexualité. Dan Eaton s’apprête à retrouver son amour de jeunesse, mais le jeune vétéran, qui a perdu un œil en Irak, peine à se raccrocher à la vie. Tina Ross, elle, a décidé de se venger d’un garçon qui n’a jamais cessé de hanter son esprit.
Tous incarnent cette jeunesse meurtrie et désabusée qui, depuis le drame du 11-Septembre, n’a connu que la guerre, la récession, la montée du populisme et l’échec du rêve américain. Chacun d’entre eux est déterminé à atteindre le but qu’il s’est fixé.
À la manière d’un roman noir, cette fresque sociale et politique hyperréaliste s’impose comme le grand livre de l’Amérique déboussolée et marque l’entrée en littérature d’un jeune écrivain aussi talentueux qu’ambitieux.
On ne touche pas, Ketty ROUF (Albin Michel), 240 pages, 19 août 2020
Joséphine est prof de philo dans un lycée de Drancy. Elle mène sa vie entre Xanax, Tupperware en salle des profs, et injonctions de l’Éducation nationale qui lui ôtent le sentiment d’exister.
Sauf que.
Chaque nuit, Joséphine devient Rose Lee. Elle s’effeuille dans un club de striptease aux Champs-Élysées. Elle se réapproprie sa vie, se réconcilie avec son corps et se met à adorer le désir des hommes et le pouvoir qu’elle en retire.
Sa vie se conjugue dès lors entre glamour et grisaille, toute-puissance du corps désiré et misère du corps enseignant.
Mais de jouer avec le feu, Rose Lee pourrait bien finir par se brûler les ailes.
L’autre moitié de soi, Britt BENNETT (Autrement), 480 pages, 19 août 2020
Quatorze ans après la disparition des jumelles Vignes, l’une d’elles réapparaît à Mallard, leur ville natale, dans le Sud d’une Amérique fraîchement déségrégationnée. Adolescentes, elles avaient fugué main dans la main, décidées à affronter le monde. Pourtant, lorsque Desiree refait surface, elle a perdu la trace de sa jumelle depuis bien longtemps: Stella a disparu des années auparavant pour mener à Boston la vie d’une jeune femme Blanche. Mais jusqu’où peut-on renoncer à une partie de soi-même?
Dans ce roman magistral sur l’identité, l’auteure interroge les mailles fragiles dont sont tissés les individus, entre la filiation, le rêve de devenir une autre personne et le besoin dévorant de trouver sa place.
Qui sème le vent, Marieke LUCAS RIJNEVELD (Buchet Chastel), 288 pages, 20 août 2020
Véritable best-seller aux Pays-Bas et dans toute l’Europe, le premier roman de Marieke Lucas Rijneveld livre un portrait sauvage et beau d’une enfance brutalement flétrie par le deuil.
À dix ans, la narratrice de Qui sème le vent vit en rase campagne aux Pays-Bas. Les repas de famille, les travaux de la ferme, les heures passées à observer les crapauds, tout devient par la grâce de son regard un fascinant terrain d’apprentissage. Mais quelques jours avant Noël, après avoir lancé un funeste présage à son grand frère parti patiner sur le lac, son monde va être brusquement bouleversé, tout comme celui de sa famille.
Au fil d’un texte poignant, la voix de la fillette, bouleversante de justesse, dit la violence d’une enfance vécue dans un monde de non-dits.
Sublime royaume, Yaa GYASI (Calmann-Lévy), 374 pages, 19 août 2020
« Maman je t’en supplie, dis-je en twi. Je te supplie d’arrêter. Je te supplie de te réveiller. Je te supplie de vivre. »
Gifty, américaine d’origine ghanéenne, est une jeune chercheuse en neurologie qui consacre sa vie à ses souris de laboratoire. Mais du jour au lendemain, elle doit accueillir chez elle sa mère, très croyante, qui n’est plus que l’ombre d’elle-même
et reste enfermée dans sa chambre. Au fil de souvenirs d’enfance émouvants,
Gifty s’interroge sur sa passion pour la science si opposée aux croyances de sa mère et de ses ancêtres. Sublime Royaume raconte les difficultés d’avoir une peau noire en Amérique, et le choc des générations au sein d’une famille issue de l’immigration.
Un deuxième roman qui confirme l’immense talent de Yaa Gyasi dont la plume si subtile prend toujours une force incroyable.
Alabama 1963, Ludovic MANCHETTE et Christian NIEMIEC (Cherche Midi), 384 pages, 20 août 2020
Birmingham, Alabama, 1963. Le corps sans vie d’une fillette noire est retrouvé. La police s’en préoccupe de loin. Mais voilà que d’autres petites filles noires disparaissent…
Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d’enquêter pour le père de la première victime.
Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s’interroge : « Les petites filles, ça disparaît pas comme ça… »
Deux êtres que tout oppose. A priori.
Sous des airs de polar américain, Alabama 1963 est avant tout une plongée captivante dans les États-Unis des années 1960, sur fond de ségrégation, de Ku Klux Klan et d’assassinat de Kennedy.
La femme intérieure, Helen PHILLIPS (Cherche Midi), 416 pages, 27 août 2020
Molly participe à des fouilles dans une ancienne station-service. Elle déterre un jour des objets dont la nature perturbe sa conception d’un univers logique, comme cette Bible où Dieu est au féminin. Chez elle, Molly doit affronter une situation tout aussi perturbante : son mari a dû se rendre à l’étranger pour donner un concert, la laissant seule avec leurs deux enfants en bas âge. Mais voilà qu’un soir elle entend des bruits de pas dans le salon…
Un intrus surgit alors dans sa vie, un intrus très particulier, puisqu’il s’agit… d’elle-même ! Une Molly identique, à une différence près : cette Molly-là a perdu ses deux enfants dans un attentat sur son lieu de travail. Débordée par son rôle de mère, Molly se retrouve confrontée à une femme qui veut récupérer ses enfants à tout prix. Les deux Molly sont-elles les deux facettes d’une même femme au bord de l’effondrement, ou la trame de l’Univers s’est-elle vraiment déchirée ? Deux mères presque semblables peuvent-elles cohabiter…
Avec ce roman palpitant, Helen Phillips réussit un tour de force : traiter le lien maternel dans ce qu’il a de plus concret tout en créant un climat haletant, ponctué de rebondissements aussi ingénieux que troublants.
Tout ira bien, Damian BARR (Cherche Midi), 384 pages, 27 août 2020
1901. Afrique du Sud. Une guerre sans merci oppose l’armée britannique et les premiers colons. Sarah van der Watt et son fils sont emmenés de force dans un camp de détention. La dernière chose que voit Sarah, tandis que les soldats anglais mettent le feu à leur ferme, est sa précieuse bibliothèque réduite en cendres. À leur arrivée au camp, le commandant se veut rassurant. C’est pour leur sécurité que les habitants ont été regroupés, on leur assure que « tout ira bien ». Dans les faits, c’est la naissance du premier camp de concentration de l’histoire…
2010. Willem, 16 ans, ne veut qu’une chose dans la vie, rester seul avec ses livres et son chien, et demande qu’on lui fiche la paix. Inquiets pour lui, sa mère et son beau-père l’envoient au camp « Aube Nouvelle », où on accueille des garçons pour en faire des hommes. Virils. Ici, lui assure-t-on, « tout ira bien ».
Ce qui lie ces deux drames ? Il faudra se plonger dans ces pages bouleversantes, vibrantes de colère et d’espoir, pour le découvrir.
Rachel et les siens, Metin ARDITI (Grasset), 512 pages, 26 août 2020
Qui est Rachel, enfant qui aimait raconter des histoires, devenue une dramaturge acclamée sur toutes les grandes scènes du monde ?
Avec ses parents, des Juifs de Palestine, elle habite Jaffa au début du xxe siècle. Ils partagent leur maison avec les Khalifa, des Arabes chrétiens. Les deux familles n’en font qu’une, jusqu’à ce que l’Histoire s’en mêle. Conflits religieux, guerres… Dans les tempêtes, Rachel tient bon grâce à l’art, à sa vocation absolue pour le théâtre. Elle organise le monde sur scène, tandis que sa vie est agitée d’amours et de deuils, d’obstacles et d’exils. De Palestine en Turquie, de Turquie en France, elle affronte, intrépide, amoureuse, un monde hostile, créant une œuvre bouleversante.
Un inoubliable portrait de femme.
Liv Maria, Julia KERNINON (Iconoclaste), 320 pages, 19 août 2020
Son nom est Liv Maria Christensen. Enfant solitaire née sur une île bretonne, entre une mère tenancière de café et un père marin norvégien. Envoyée subitement à Berlin à l’âge de 17 ans, elle tombe amoureuse de son professeur d’anglais. Le temps d’un été, elle apprend tout. Le plaisir des corps, l’intensité des échanges. Mais, à peine sortie de l’adolescence, elle a déjà perdu tous ses repères. Ses parents décèdent dans un accident, la voilà orpheline. Et le professeur d’été n’était peut-être qu’un mirage. Alors, Liv Maria s’invente pendant des années une existence libre en Amérique latine. Puis, par la grâce d’un nouvel amour, elle s’ancre dans une histoire de famille paisible, en Irlande. Deux fils viennent au monde. Mais Liv Maria reste une femme insaisissable, même pour ses proches. Comment se tenir là, dans cette vie, avec le souvenir de toutes celles d’avant ?
Glory, Elizabeth WETMORE (Les Escales), 320 pages, 27 août 2020
Roman choral puissant et envoûtant, Glory met en scène les retombées d’une terrible agression dans une petite ville du Texas et donne la parole à celles que l’on n’a pas l’habitude d’entendre.
14 février 1976, jour de la Saint-Valentin. Dans la ville pétrolière d’Odessa, à l’ouest du Texas, Gloria Ramirez, quatorze ans, apparaît sur le pas de la porte de Mary Rose Whitehead.
L’adolescente vient d’échapper de justesse à un crime brutal. Dans la petite ville, c’est dans les bars et dans les églises que l’on juge d’un crime avant qu’il ne soit porté devant un tribunal. Et quand la justice se dérobe, une des habitantes va prendre les choses en main, peu importe les conséquences.
Tupinilândia, Samir MACHADO DE MACHADO (Métailié), 512 pages, 03 septembre 2020
Tupinilândia se trouve en Amazonie, loin de tout. C’est un parc d’attractions construit dans le plus grand secret par un industriel admirateur de Walt Disney pour célébrer le Brésil et le retour de la démocratie à la fin des années 1980. Le jour de l’inauguration, un groupe armé boucle le parc et prend 400 personnes en otages. Silence radio et télévision.
Trente ans plus tard, un archéologue qui ne cesse de répéter à ses étudiants qu’ils ne vont jamais devenir Indiana Jones revient sur ces lieux, avant qu’ils ne soient recouverts par le bassin d’un barrage. Il découvre à son arrivée une situation impensable : la création d’une colonie fasciste orwellienne au milieu des attractions du parc dévorées par la nature. À la tête d’une troupe de jeunes gens ignorant tout du monde extérieur qu’ils croient dominé par le communisme, il va s’attaquer aux représentants d’une idéologie qu’il pensait disparue avec une habileté tirée de son addiction aux blockbusters des années 1980.
Un été de neige et de cendres, Guinevere GLASFURD (Préludes), 02 septembre 2020
Été 1816. Un été polaire, comme de mémoire d’homme on n’en avait jamais vu…
Sarah Hobbs, une fille de ferme courageuse et déterminée, et Hope Peter, un jeune soldat de retour des guerres napoléoniennes tentent de résister à la misère qui guette les campagnes et les villes. Cet été-là, l’écrivaine Mary Shelley et le peintre John Constable décident aussi de leur destin au prix d’intenses sacrifices.
Ils subissent tous les conséquences sans précédent de l’éruption du volcan Tambora, en Indonésie, un an auparavant.
Porté par une plume précise et poétique, et par des personnages inoubliables, Un été de neige et de cendres s’inspire d’une catastrophe climatique mal connue et raconte comment le destin du monde et celui des hommes sont inextricablement liés. Après le succès des Mots entre mes mains, Guinevere Glasfurd revient avec une nouvelle histoire magistrale, brûlante d’actualité et follement romanesque.
Des baisers parfum tabac, Tayari JONES (Presses de la cité), 378 pages, 02 septembre 2020
« Mon père, James Witherspoon, est bigame. » C’est par cette confession percutante que Dana Lynn Yarboro débute le récit d’une enfance pas comme les autres au sein de la communauté afro-américaine d’Atlanta, dans les années 1980. Bien que née quatre mois avant sa demi-sœur, Chaurisse, Dana est pourtant l’enfant illégitime, fruit d’une union illicite.
L’une est un secret à qui James rend visite une fois par semaine tandis que l’autre mène une vie stable auprès de ses deux parents, inconsciente de son privilège. L’une sait, l’autre pas. Et lorsque leurs chemins respectifs finissent par se croiser, Dana laisse faire et assiste, impuissante, à la naissance d’une amitié pourtant vouée à exploser.
Dans Des baisers parfum tabac, Tayari Jones nous livre la stupéfiante histoire de la mystification d’un homme, de la complicité d’une famille et de deux sœurs perdues au milieu, chacune tentant de trouver sa voie dans un château de cartes bâti sur le mensonge. Mais si la colère, la jalousie et l’amertume hantent ces pages, elles débordent surtout d’amour. Dans ce texte, pas de gagnants, juste des survivants, et un inoubliable et bouleversant portrait de famille se déployant sur trois générations, avec pour toile de fond la lutte pour les droits civiques et l’émancipation des femmes noires dans les États sudistes.
Les graciées, Kiran MILLWOOD HARGRAVE (Robert Laffont), 400 pages, 20 août 2020
1617, Vardø, au nord du cercle polaire, en Norvège. Maren Magnus-datter, vingt ans, regarde depuis le village la violente tempête qui s’abat sur la mer. Quarante pêcheurs, dont son frère et son père, gisent sur les rochers en contrebas, noyés. Ce sont les hommes de Vardø qui ont été ainsi décimés, et les femmes vont désormais devoir assurer seules leur survie.
Trois ans plus tard, Absalom Cornet débarque d’Écosse. Cet homme sinistre y brûlait des sorcières. Il est accompagné de sa jeune épouse norvégienne, Ursa. Enivrée et terrifiée par l’autorité de son mari, elle se lie d’amitié avec Maren et découvre que les femmes peuvent être indépendantes. Absalom, lui, ne voit en Vardø qu’un endroit où Dieu n’a pas sa place, un endroit hanté par un puissant démon.
Alors et vous, vous avez repéré des parutions de la rentrée littéraire ? Vous avez déjà succombé à quelques lectures ?
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