Chez les ados …
J’ai 14 ans et ce n’est pas une bonne nouvelle, Jo Witek (Actes Sud junior) : 03 février
En rentrant du collège pour les vacances scolaires, Efi est convaincue qu’elle est une ado comme les autres et qu’à quatorze ans le monde lui appartient. Elle regagne son village, fière d’un carnet de notes exemplaire. Mais cela ne compte plus pour les siens. Elle est une fille nubile à présent, c’est-à-dire : bonne à marier. Plus de liberté, plus d’horizons, plus de livres ni de balades avec les copines.
Son avenir est désormais entre les mains d’un père, puis celles du mari qu’on lui a choisi. Elle est devenue une marchandise, un cadeau que s’offrent les familles. Arrachée à l’enfance, ses rêves piétinés, Efi entre dans l’enfer du mariage forcé. Son destin serait-il au XXI° siècle de vivre à jamais en servante emprisonnée ? Le portrait touchant d’une adolescente rebelle qui incarne la voix de millions de jeunes filles opprimés, et le combat contre l’archaïsme.
Si tu me lis, Katy LOUTZENHISER (PKJ) : 04 février
Quand sa meilleure amie Priya disparaît, Zan ne peut pas croire qu’elle l’ait ghostée. Après tant d’années d’amitié, elle refuse son silence. Plus elle y pense, plus Zan est persuadée que Priya est en danger. Mais à part le troublant Logan, qui vient d’arriver dans son lycée, personne ne la croit. Zan commence à perdre pied, au point d’aller toujours plus loin dans son enquête. Trop loin ?
American Royals 2, Katharine McGee (Lumen) : 04 février
Les Etats-Unis sont-ils prêts pour leur première reine ? Comme un premier amour, le pouvoir peut devenir une véritable obsession. La princesse Béatrice en a reçu beaucoup à la naissance. Sa soeur Samantha, un peu moins. Certains, comme Nina Gonzalez, cherchent à lui échapper. D’autres, comme Daphné Deighton, font des pieds et des mains pour l’obtenir … Tandis que l’Amérique se fait peu à peu à l’idée d’une reine sur le trône, Béatrice apprend à accepter tout ce qu’elle a perdu en échange de la couronne.
Quant à Samantha, en revanche, elle se perd tous les jours un peu plus dans son personnage de princesse qui aime un peu trop la fête. Tandis que Nina essaie à tout prix d’éviter le palais – et le prince Jefferson – Daphné voit tous ses plans pour passer la corde au cou de ce dernier soudain compromis par la révélation d’un secret… pour le moins gênant. Un nouveau règne commence… Les Etats-Unis sont-ils prêts pour leur première reine ? Entre personnages irrésistibles, luttes d’influence et secrets d’alcôve, le deuxième et dernier tome d’une duologie sensible et cruelle qui rappelle la série phénomène The Crown, la modernité en plus.
Découvrez, sous la plume à la fois sensible et cruelle de Katharine McGee, les mystères de la famille la plus célèbre de l’Histoire, dont les peines et les drames se jouent sous le regard de la planète tout entière !
Cendrillon 2.0, Ashley Poston (Lumen) : 04 février
Et si Cendrillon était une fan, une vraie ? La jeune Elle Wittimer, geek de son état, ne vit que pour Starfield, le grand classique de science-fiction dont son père était, lui aussi, un grand fan avant sa mort. Alors, quand le reboot de la mythique saga est annoncé au cinéma, elle croit devenir folle de joie. Sauf que c’est Darien Freeman, acteur de séries légères pour adolescents, qui décroche le rôle principal.
Et ça, aux yeux d’Elle et de milliers de fans historiques du chef-d’oeuvre, c’est intolérable. Martyrisée par sa belle-mère et ses deux demi-soeurs qui mènent la grande vie et la prennent pour leur domestique, elle a hâte de voler enfin de ses propres ailes après sa dernière année de lycée. En attendant, elle assassine le pauvre Darien à longueur de posts – s’assurant, à sa grande surprise, une audience de plus en plus large sur les réseaux sociaux.
Alors, quand le tournage du film commence pour le jeune comédien, les difficultés aussi ! D’autant qu’il doit apparaître à la plus grosse convention du pays, autrefois fondée par le père d’Elle en personne… Lettre d’amour à la culture geek et lettre d’amour tout court, Cendrillon 2. 0 inaugure une trilogie qui revisite les contes de fée sous l’angle de la fangirlitude. Saluée pour sa sensibilité et ses dialogues à mourir de rire, cette réinterprétation de Cendrillon est bourrée de charme et de clins d’oeil aux films, aux livres et aux séries que nous connaissons tous.
Chez les adultes …
Mon rêve, c’est toi, Holly Miller (Calmann-Lévy) : 03 février
Coup de foudre prémonitoire à Londres pour une belle comédie romantique.
Joel a peur de l’avenir Depuis sa tendre enfance, il est hanté par des rêves, sombres ou doux, concernant les gens qu’il aime, et qui s’avèrent souvent prémonitoires l’accident d’un ami d’enfance, le cancer de sa mère, la grossesse inespérée de sa soeur Le seul moyen de s’en prémunir est de cesser de rêver en dormant le moins possible, et surtout, en n’ouvrant plus jamais son coeur
Callie a du mal à lâcher le passé Depuis qu’elle a récemment perdu sa meilleure amie, elle se sent perdue et loin d’accomplir tous ses rêves sentimentaux et professionnels Elle doit se réinventer et casser sa routine.
Quand Joel et Callie tombent sous le charme l’un de l’autre dans un café à Londres, puis deviennent voisins par pure coïncidence, l’envie partagée de s’ouvrir à une histoire d’amour les fait rêver tous les deux Mais oseront ils franchir le pas.
Une comédie romantique douce amère d’une grande originalité. Mon rêve, c’est toi attendrit autant qu’il bouleverse.
Le fabuleux voyage du carnet des silences, Clare Pooley (Fleuve) : 04 février
Monica a abandonné sa carrière d’avocate pour réaliser son rêve : ouvrir un café sur Fulham Road. Le jour où un de ses clients oublie son carnet sur une table, elle ne peut s’empêcher de le lire. Les premières pages lui révèlent la confession de Julian Jessop, un artiste excentrique, âgé de soixante-dix-neuf ans qui exprime toute sa tristesse et sa solitude depuis la mort de sa femme.
Touchée par cette idée de révéler des sentiments intimes à des inconnus, Monica décide de continuer le carnet avant de le déposer dans un bar à vin.
Au risque de voir son destin bouleversé de manière inattendue…
La révérence de l’éléphant, Laura Trompette (Charleston) : 09 février
« Tout le monde devrait mourir ainsi. Entourée d’amour, sous un ciel clément, dans un jardin, avec un petit singe qui traîne pas loin. Mourir au coeur de la vie, avec délicatesse. Éteindre la douleur au moment opportun. Avoir le choix, le contrôle de l’interrupteur. » Marguerite est comme l’éléphant de Tanzanie : dans son Ehpad cannois, elle sent que son monde rétrécit. Elle veut tirer sa révérence, mais en France, ce choix ne lui appartient pas. Alors elle entend bien mourir ailleurs, dans la dignité. Avant cela, elle a une dernière tâche à accomplir : redonner goût à l’amour à son petit-fils, Emmanuel. Ce dernier, photographe animalier en Tanzanie, lui semble plus préoccupé par le sort des éléphants d’Afrique que par la solitude dans laquelle il s’est enfermé. La solitude, c’est aussi le lot de Roxanne, depuis qu’elle a abandonné sa carrière de joueuse de poker pour trouver un sens à sa vie. Son arrivée dans la maison de retraite de Marguerite va bousculer leur destin.
Comme une valse à trois temps, un roman qui aborde avec finesse le choix de mourir, la disparition des éléphants d’Afrique et la renaissance du sentiment amoureux.
Les femmes d’Heresy Ranch, Melissa Lenhardt (Cherche-Midi) : 11 février
Colorado, 1873. Après la mort de son mari, Margaret Parker décide de continuer à s’occuper de son ranch. À ses côtés, celles qu’elle considère comme sa famille : deux soeurs, Joan et Stella, une cuisinière, Julie, et Hattie, une ancienne esclave au passé aventureux. Mais des femmes seules sur un ranch ont vite fait d’exciter toutes les convoitises, et bientôt elles sont dépossédées de leurs biens. Elles n’ont plus, chacune, qu’un cheval, et le choix qui reste dans l’Ouest américain à celles qui ont tout perdu : se marier ou se prostituer. Ces femmes-là vont néanmoins trouver une option inédite pour survivre : tourner le dos à la loi dont elles ont été les victimes et prendre les armes pour se faire justice. Le gang Parker est né. Bien vite, les exploits de cette mystérieuse bande de femmes défraient la chronique et les Pinkerton se mettent sur leur piste.
Les Femmes d’Heresy Ranch est un formidable récit d’aventures tiré de faits réels. Historienne et romancière au talent fou, Melissa Lenhardt y crée des personnages inoubliables, au caractère bien trempé, et nous livre des informations inestimables sur la vie méconnue des femmes dans l’Ouest américain.
Un jour de plus de ton absence, Mélusine Huguet (Charleston) : 23 février
Félicitations, madame Loiseau. Vous allez être maman !
Fonder une famille avec Antoine, c’est le rêve de Jade depuis le tout premier jour de leur amour. Elle devrait nager en plein conte de fées : Antoine est fou de joie, ils ont la trentaine, des situations professionnelles stables, un appartement avec une chambre supplémentaire et des familles aimantes, toutes prêtes à accueillir cette nouvelle vie. Une seule ombre plane sur ce tableau idyllique : celle du mensonge qui dévore progressivement Jade…
Un roman qui aborde avec finesse et force certaines des questions les plus sombres de notre société à travers le parcours d’une héroïne bouleversante, modèle de résilience et d’espoir.
Chez les bulles …
Une touche de bleu, Nozomi Suzuki (Glénat) : 03 février
S’accepter tel qu’on est Ruriko a un naevus d’Ota, une tache de naissance bleutée sur le visage. De nature enjouée, elle sait très bien que cette particularité visuelle ne la définit pas, mais lorsqu’on est lycéenne, il est parfois difficile d’accepter son « défaut » physique… Aussi s’en prend-elle violemment à son professeur lorsqu’elle croit qu’il se moque de son apparence. Mais ce dernier lui avoue qu’il souffre de prosopagnosie, un trouble de la reconnaissance des visages rendant impossible l’identification des visages humains.
Ce n’est donc pas une tache, mais une belle aura bleue qu’il voyait sur le visage de la jeune fille… Ce récit, issu des expériences personnelles de l’autrice, aborde avec finesse et sensibilité la thématique complexe de l’acceptation de soi au-delà des complexes et des différences.
Le grimoire d’Elfie, Audrey Alwett et Christophe Arleston (Drakoo) : 03 février
Elfie et Magda vivent depuis la mort de leur mère chez une tante acariâtre. Mais un jour leur soeur aînée revient de Londres : elle a transformé un bus anglais en librairie ambulante pour aller de village en village. Une nouvelle vie commence ! Leur première étape les amène dans une île bretonne où de vieilles rancoeurs secouent la population, pour un mystérieux timbre perdu. Mais surtout, Elfie découvre qu’elle a hérité des talents de sorcière de sa mère, et d’un grimoire qu’elle doit nourrir de ses écrits.
Entre le Club des cinq et Kiki la Petite sorcière, un récit tendre et aventureux, plein de mystères et du charme des petites choses du quotidien, une histoire envoûtante tant pour les plus jeunes que leurs parents.
L’île oubliée, Xavier Bétaucourt et Paola Antista (Jungle) : 04 février
La nuit a été rude à bord du voilier familial. Une tempête inattendue a secoué tout le monde à bord : Eve et Mia, les jumelles de 12 ans, sont nauséeuses et les parents, exténués. Ils décident de faire escale sur une petite île qui n’apparait pas sur les cartes.
Sur l’île, l’accueil est chaleureux : les habitants sont souriants, prévenants. Une ambiance New Age flotte dans la quiétude des lieux qui contraste avec les tensions dans le couple. Eve, Mia et leurs parents font forte impression. Il faut dire qu’il n’y a aucun touriste sur cette île. Malgré cette sollicitude, Achille et Elsa décident de repartir rapidement. Mais il y a un problème : avec la tempête, une épave s’est déplacée et elle bloque la sortie de la marina. La famille est coincée le temps de rouvrir le chenal. Elle décide alors de profiter de l’escale. Il faut dire qu’avec ses jolies maisons blanches, sa petite place ombragée où trône une statue d’Aphrodite, sa plage de sable blanc et ses eaux turquoise, le village a tout d’une carte postale…
Love love love, Kid Toussaint (Dupuis) : 05 février
Si les robots peuvent tomber amoureux, c’est qu’ils ont une âme. Il n’est pourtant pas question dans ce monde futuriste de leur reconnaître une humanité. Exploités, ils sont maintenus par les humains sous le joug de l’obsolescence programmée qui les destine à la destruction, en empêchant toutes les mises à jour. Dans ce climat délétère, la guerre paraît inéluctable. Mais l’amour ne prévient pas et entre Elle, l’humaine, et Karel, le Cherish Bot, c’est le coup de foudre. Comment réussiront-ils à s’aimer ?
Dans cet univers SF à la Brazil, Kid Toussaint et Andrés Garrido composent cette dystopie comme un hymne à la tolérance et à l’amour. Le couple mixte incarne l’espoir contre les haines et la guerre.
De l’autre côté de l’horizon, Hinata Nakamura (Delcourt) : 17 février
Miyake, jeune salaryman tokyoïte, ne supporte plus sa vie d’employé surmené. Il décide, du jour au lendemain, de tout quitter pour rejoindre l’île de Tsukinowa où il va gérer un petit bureau de Poste. La crainte de laisser derrière lui son quotidien bien rangé va se muer en une véritable redécouverte de soi. Une nouvelle vie, en harmonie avec celui qu’il souhaite réellement être, s’ouvre à lui…
Au nom de la bombe, Albert Dandrov et Franckie Alarcon (Steinkis) : 18 février
Les histoires secrètes des essais atomiques français ! Entre 1960 et 1996, la France a fait exploser, en Algérie et en Polynésie, 210 bombes atomiques. Des essais nucléaires auxquels ont participé, de près ou de loin, environ 150 000 hommes. Beaucoup étaient fiers de contribuer à la » grandeur de la France… jusqu’à ce que les premières maladies apparaissent. Et les premiers mensonges d’Etat. A l’aide de récits d’appelés, d’engagés, de personnels civils, d’habitants de Polynésie mais aussi de documents estampillés » secret défense « , Au nom de la bombe dessine la face cachée de la grandeur atomique française.
Edifiant !
Je découvre « J’ai 14 ans et ce n’est pas une bonne nouvelle » et « Le fabuleux voyage du carnet », je les ajoute à la WL. Merci pour la découverte.
Je suis ravie de te les faire découvrir alors ! 🙂