Titre : Le Choeur des femmes
Auteur : Martin Winckler
Editeur : P.O.L.
Date de parution : Août 2009
Prix : 23.10 €
Présentation de l’éditeur
« Je m’appelle Jean Atwood, je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. J’ai choisi la chirurgie gynécologique. Je vise le poste de chef de clinique au CHU de Brennes, dans le meilleur service de France, mais pour de foutues raisons administratives, voilà qu’on m’envoie perdre mon temps à l’hôpital général de Tourmens-Nord, dans un département de » Médecine de La Femme » vétuste, démuni de tout ou presque, et dirigé par un médecin aussi pouilleux que les murs. Et ce type – qui n’est même pas gynéco, mais généraliste, vous vous rendez compte ? – s’imagine que je vais passer six mois à son service ! Pour qui est-ce qu’il me prend ? Je suis un chirurgien hors pair, je mérite mieux que de perdre mon temps avec de foutues bonnes femmes qui viennent lui montrer leur cul et lui raconter leur vie. Qu’est-ce qu’il croit, ce tocard ? Qu’il va m’apprendre mon métier »?
Jean Atwood, interne des hôpitaux et quatre fois major de promotion, vise un poste de chef de clinique en chirurgie gynécologique. Mais au lieu de lui attribuer le poste convoité, on l’envoie passer son dernier semestre d’internat dans un service de médecine consacré à la médecine des femmes – avortement, contraception, violences conjugales, maternité des adolescentes, accompagnement des cancers gynécologiques en phase terminale.
Le Docteur Atwood veut faire de la chirurgie, et non passer son temps à écouter des femmes parler d’elles-mêmes à longueur de journée. Ni servir un chef de service à la personnalité controversée. Car le mystérieux Docteur Karma – surnommé » Barbe-Bleue » – séduit sans vergogne, paraît-il, patientes et infirmières et maltraite sans pitié, dit-on, les internes placés sous ses ordres. Pour Jean Atwood, interne à la forte personnalité et qui brûle d’exercer son métier dans un environnement prestigieux, le conflit ouvert avec ce chef de service autoritaire semble inévitable.
Mais la réalité n’est jamais ce que l’on anticipe, et la rencontre entre les deux médecins ne va pas se dérouler comme l’interne l’imagine.
Avis
Cela fait près de deux ans que j’entends parler du Chœur des Femmes, avec toujours des critiques très élogieuses. Je n’avais jamais lu Martin Winckler, si ce n’est son site, que je trouve vraiment très utile lorsque l’on se pose une question. Bref, je ne connaissais donc pas sa plume d’écrivain, juste ses compétences en gynécologie.
Au début, je dois avouer avoir été surprise, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans la narration, je dois avouer avoir sauté les pages où ce sont des paroles de chansons aussi … Mais dans l’ensemble, j’ai bien aimé l’histoire. Jean ou « Djinn » finit par être attachante, on aime bien Karma, on se dit qu’on aimerait effectivement un médecin pareil. On se retrouve dans beaucoup des situations évoquées (médecins qui refusent d’admettre leurs erreurs, qui refusent d’admettre la douleur du patient etc.). Cependant, je dois mettre un bémol assez fort sur le livre : sa fin. Je l’ai trouvée totalement absurde, j’ai trouvé que ça « cassait » le rythme du roman et qu’au final, le livre aurait dû finir une trentaine de pages plus tôt. Bref, ça m’a déçue et je trouve dommage de refermer un pavé sur une note négative. Malgré tout, je ne le déconseillerai pas, mais je n’en ferai pas un coup de cœur, ni un livre à posséder absolument dans ma bibliothèque.
Tout à fait d’accord avec toi ! La fin est totalement nulle. C’est dommage parce que l’histoire est plutôt prenante. J’ai trouvé ce livre pas mal mais je n’ai pas compris pourquoi tout le monde en disait autant de bien.
Oui. A la rigueur, sans la fin, j’aurai compris l’engouement général, mais là ça m’a gâché le truc en fait … Dommage !