Présentation de l’éditeur
Le jour de ses dix-huit ans, Alan n’a qu’un souhait, rencontrer celle qu’il n’a jamais vue, dont il ne sait rien, pas même le nom : sa mère. Un voeu qui va faire basculer sa vie.
Car pour rejoindre Ellen, cette femme armée, rebelle et solitaire, mais surtout pour la sauver et rester à ses côtés, il va lui falloir devenir un autre.
Lui qui n’a jamais voyagé va parcourir l’Europe de Londres jusqu’à Sofia, en passant par Prague et le Grand Nord. Lui qui a toujours obéi va transgresser les lois et affronter police et truands. Lui que son père a toujours protégé va apprendre à n’avoir peur de rien… Sauf de perdre celle qu’il a eu tant de mal à retrouver.
Avis
Dans
Plus jamais sans elle, Mikaël Ollivier nous entraîne dans un livre palpitant. Si tout commence plutôt sagement, un héros, très propre sur lui, qui vient d’avoir son bac et ne sait pas quoi faire de sa vie, cela change rapidement. En effet, Alan demande comme cadeau pour ses 18 ans, d’en savoir plus sur sa mère, cette femme qu’il n’a jamais connue et dont il n’a jamais rien demandé. Son père lui donne alors une adresse, à Londres. Et c’est parti direction l’Angleterre, sans savoir si elle habite toujours à cet endroit, si elle sera là … Notre héros part donc à l’aventure pour tomber sur une femme atypique. Un caractère étonnant, un métier sans nom, qu’on soupçonne plus ou moins assez vite, et surtout un rythme de vie très original. Et voici Alan rendu dans une vie totalement différente. Lui qui s’ennuyait presque dans la vie de tous les jours, lui qui était plutôt effacé découvre une nouvelle part de lui. Si cette aventure lui permet de découvrir sa mère, d’en apprendre davantage sur ce qu’elle est, elle lui offre également la possibilité de mieux cerner son père, presque de découvrir un homme différent.
J’ai aimé le personnage d’Alan, qui est réfléchi mais sans être trop adulte, on voit des réactions encore jeunes, il n’hésite pas à montrer qu’il a besoin d’aide, qu’il est un peu perdu à certains moments. Ellen, sa mère, est une femme particulière, étonnante, et au final assez attachante. Elle a choisi une vie originale et vu sa personnalité, on peut le comprendre. Le personnage qui m’a le plus marquée est cependant le père, que l’on trouve presque transparent au début pour mieux le découvrir et l’apprécier au fur et à mesure des pages. Une fois de plus, la mère est absente des romans de Mikaël Ollivier, enfin elle est celle qui part, cela nous permet de développer le lien mère / fils, souvent oublié dans les romans.
Le roman est écrit à deux voix, celle d’Ellen et celle d’Alan, ce qui nous permet de voir les évènements selon leurs connaissances, leurs secrets mais aussi leurs ressentis. Cela nous permet à la fois de gagner en tension, mais aussi de remarquer l’évolution dans leur relation. Un livre qui nous entraîne, qui nous fait le lire d’une traite.
Le style de Mikaël Ollivier est toujours addictif, on tourne les pages sans y penser, et on se retrouve à la dernière page surpris. Un bon roman à découvrir.
Cyrielle, Bibliothécaire de 28 ans, blogueuse. J'aime lire (sans rire), les pingouins, les films, la musique (en jouer, en écouter), la noix de coco & la vanille. Mais surtout vous êtes sur mon bébé : Lou lit là, mon blog pour échanger autour de la lecture.
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je viens de le reposer, j’ai été emportée dans un tourbillon, sans pouvoir le lâcher.