Présentation éditeur
Imaginez.
Vous vous appelez Cham, Cham Wickware.
Vous êtes un jeune New Yorkais de vingt-sept ans. Le 21. 12. 2012, vous vous faites virer de votre agence de pub. En traversant Times Square, votre corps se dissout dans la vapeur d’eau qui surgit d’une bouche d’égout et vous vous retrouvez en 1612, dans la peau d’un jeune Indien qui pourrait être votre double. Vous vous réveillez en 2012, habité par son âme. Tout le monde vous croit fou.
Mais Vol d’Aigle, l’esprit de l’Indien, vous donne d’incroyables pouvoirs chamaniques, à commencer par celui de voyager dans le temps pour accomplir votre mission : retrouver le calumet sacré sans lequel Manhattan va succomber aux forces du mal et du déluge.
Le premier volume d’une série d’aventures fantastiques qui parcourent l’histoire de Manhattan et ses mystères depuis sa création… sous influence indienne et chamanique.
Avis
J’ai reçu Le Fils de Manhattan grâce à une masse critique de Babelio, je tiens donc avant tout à remercier Babelio et les éditions Belfond pour leur confiance.
Quand j’ai reçu le mail me proposant ce livre, je dois avouer que je n’en avais pas entendu parler, le résumé me tentait bien. Et je n’ai pas été déçue, je partais sans aucun à priori, n’ayant lu aucune critique. Ce fut un vrai « page turner », je l’ai commencé dans la soirée, et l’ai reposé une fois fini quelques heures plus tard.
Nous découvrons donc Cham Wickware, publicitaire pour une compagnie aérienne, New-Yorkais, au début on comprend qu’il est obsédé par les aigles, du moins par un aigle. Nous sommes le 21 décembre 2012, date bien connue vu à quel point nous en avons parlé récemment, mais ce n’est pas que la fin du monde, c’est aussi l’anniversaire de Cham. Mais c’est une fête plutôt gâchée, puisqu’il perd son travail, est possédé par un esprit indien et doit rendre visite à ses parents qui nous apparaissent vraiment particulier. L’antiquaire qui aspire à un grand destin pour son fils et la mère, psychologue, qui semble assez timbrée elle-même.
Dans ce livre, nous découvrons le chamanisme, thème que je ne connaissais pas et que je n’avais pas encore croisé dans les livres. J’ai trouvé très intéressant la façon de l’évoquer et ce qu’on en découvre. Ca fait du bien en plus de changer un peu de thématique et de trouver un livre très original comme ça.
L’écriture de Bruno Garel est très fluide, on lit les mots, on enchaîne les pages sans s’en rendre compte. En quelques heures j’avais fini le livre sans m’en apercevoir. Les personnages sont attachants, Cham et Marie sont mignons, on a envie de les protéger, Tom est drôle, la mère complètement folle nous atterre un peu. Lorsqu’on finit le tome, on ne tombe pas sur l’éternel cliffhanger, ce que je trouve agréable. Nous ne sommes donc pas obligés de lire le tome 2 ou de râler parce qu’il faudra attendre, il n’y a pas de suspense particulier, bien sûr il reste des choses à découvrir, mais le livre pourrait finir ainsi.
Bref, ce fut une très bonne lecture, très agréable, originale.
Le Fils de Manhattan, Bruno Garel