Présentation de l’éditeur
Célibataire, belle, libre et indépendante, Judith est pourtant peu sûre d’elle et pleine de doutes : à trente-six ans, elle n’a toujours pas trouvé l’amour. Jusqu’au jour où elle croise, dans un supermarché, le chemin de Hannes… qui lui marche sur le pied. L’incident est banal et l’histoire pourrait bien s’arrêter là, mais Hannes fait très vite irruption dans le magasin de lampes de Judith et, avec des discours enflammés et des attentions de tous les instants, il ne tarde pas à s’immiscer aussi dans sa vie. Car même s’il est un peu envahissant, Hannes est un homme parfait, le rêve de toute belle-mère, à en croire ses proches et ses amis.
Toutefois l’amour tourne bientôt à l’obsession et l’idylle au cauchemar, et Judith étouffe dans cette relation possessive. Elle tente bien de rompre, mais Hannes sait se montrer tenace – peut-être même un peu trop pour être honnête – et absent, il est plus que jamais présent et la poursuit jusque dans ses rêves…
Avis
J’attendais avec impatience le nouveau roman de Daniel Glattauer qui m’avait totalement séduite avec Quand souffle le vent du nord (un peu moins avec sa suite). J’avais aperçu le titre, aperçu la couverture qui ne me disait pas grand-chose et me voici donc avec le livre en main.
On commence avec une rencontre entre Judith et Hannes, dans un supermarché, il lui marche sur le pied, s’excuse, rien de très original, une banale rencontre. Puis, Hannes revient dans la vie de Judith, il se dit fou d’elle, l’encense, l’adore, est à ses pieds. Je ne pouvais m’empêcher d’imaginer un petit chien aux pieds de sa maîtresse en lisant cette partie, avant que le rythme ne change.
Ils sortent donc ensemble et on suit les réflexions de Judith et on trouve Hannes bizarre. Mais peut-on réellement imaginer qui il est. J’avoue avoir eu une petite idée (qui s’est avérée assez juste) mais qui ne m’a pas gênée dans ma lecture. Je reste un peu étonnée de ce roman, qui m’a captivée, Judith m’a plu, j’ai aimé ce qu’elle racontait généralement. J’ai beaucoup aimé également retrouvé le style de Daniel Glattauer qui sait décidément nous emporter dans son monde et surtout qui sait créer des personnages attachants mais contrasté (ni trop négatif ni trop positif).
Le roman est découpé en « phase », relatant l’évolution de la relation du couple, ça m’a fait sourire car effectivement on peut voir les relations sentimentales sous cette forme et leur évolution est intéressante, la narration est très bien découpée.
Bref, c’est un roman qui m’a mise mal à l’aise, mais que j’ai beaucoup aimé lire. Petit bémol, je trouve que la fin n’est pas assez aboutie, il manque quelques pages d’explications, j’ai trouvé que le rythme se cassait un peu et qu’il aurait dû poursuivre sur les conséquences de son dénouement, au moins un petit plus.
Quelques mots sur l’auteur
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Daniel Glattauer fait toute sa scolarité à Laaer Berg, dans la grande banlieue sud de Vienne, où il passe son baccalauréat en 1978. Il termine ses études de pédagogie et d’histoire de l’art en 1985. Par la suite il travaille comme journaliste, d’abord pour le journal viennois Die Presse et à partir de 1989 pour le Standard.
Son premier roman Theo und der Rest der Welt (« Théo et le reste du monde ») sort en 1997. En 2001 il publie également un recueil des ses articles et éditoriaux, Die Ameisenzählung (« Le comptage des fourmis »).
En 2006, il est nominé pour le Deutscher Buchpreis.
Cyrielle, Bibliothécaire de 28 ans, blogueuse. J’aime lire (sans rire), les pingouins, les films, la musique (en jouer, en écouter), la noix de coco & la vanille. Mais surtout vous êtes sur mon bébé : Lou lit là, mon blog pour échanger autour de la lecture.
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