Présentation de l’éditeur
Après un premier roman, Samuel Beauclair s’installe à Melvile dans une maison ayant appartenu à son père, lui-même romancier. En proie à une dépression créative et amoureuse, il ne parvient plus à écrire. Il espère trouver dans les lieux de son enfance une nouvelle sérénité, loin des noirceurs du passé. A la suite d’une double rencontre, celle des frère et soeur, Rachel et David, Samuel ouvrira des portes trop longtemps restées closes. Mais c’était sans compter qu’ici, à Melvile, certains démons, certaines légendes prennent chair et corps bien plus facilement qu’ailleurs…
Avis
Depuis déjà des mois, ma binômette me conseillait de lire Melvile, le roman graphique de Romain Renard. C’est enfin chose faite et je comprends mieux pourquoi elle le conseille autant, c’est une très jolie découverte.
Avant de savoir quoi que ce soit de l’histoire, j’ai été complètement emportée par les graphismes et la colorisation. Les choix sont logiques, compréhensibles et permettent de nous mettre immédiatement dans l’ambiance du roman. Avant même de comprendre de quoi le scénario sera constitué, les émotions nous sont déjà transmises. La sépia transmet parfaitement la nostalgie, le côté sombre de l’histoire.
Je ne vais pas trop dévoiler du scénario car en le découvrant petit à petit, la tension monte, monte, monte … Jusqu’à atteindre son paroxysme et enfin nous découvrons le cœur de l’intrigue. Cette histoire reste en tête, on la lit d’une traite et les pages nous semblent trop courtes, trop vite dévorées. Pourtant, je me suis penchée sur chaque case afin de m’en imprégner à chaque fois, enfermée face à ma lecture, il n’y avait plus que l’histoire de Samuel Beauclair et moi. Et je crois que cette histoire va me suivre un moment.
L’atmosphère nous colle, on n’en ressort pas immédiatement et pendant quelques minutes à la fin de ma lecture, je suis restée comme hébétée, me demandant presque ce que je faisais dans le bus.
Les cases plutôt classiques ne nous déstabilisent pas, quand le graphisme nous intrigue par son réalisme, nous sommes face à de vrais personnages, une réelle histoire. Une case m’a d’ailleurs marquée fortement, c’est celle qui montre Samuel Beauclair prenant son roman. Un détail me direz-vous, mais on reconnaît l’éditeur, la collection. On s’attend presque à le trouver en librairie par la suite et pourtant …
Le volume est en réalité augmentée, ce que je n’ai pas pu tester. D’une part car dans le bus ce n’était pas très pratique, et d’autre part car j’aurai aimé le faire avec une tablette pour en profiter à fond. Cela étant, je suis sûre que cela apporte un plus à une création déjà proche de la perfection.
Un travail énorme de Romain Renard, en lisant ce roman graphique, il faut vous tenir prêt : vous allez tourner les pages sans vous en rendre compte, impatients, avides de découvrir la suite, mais une fois le volume terminé, une fois remis, vous ne voudrez qu’une chose : plonger dans d’autres créations de Romain Renard.
Aaaaahhhhh c’est trop ça ! Ta chronique est parfaite et c’est exactement tout ce que j’ai ressenti !
J’ai envie de le relire maintenant 😉 😉
Hannnn trop gentil <3 Merci <3 Ca me fait vraiment plaisir ce que tu me dis ! J'ai eu un peu de mal à décrire tout ce que je voulais dans la chronique en plus !
<3
(Bon maintenant je garde Ceux qui me restent en tête pour le lire vu tes bons conseils <3)