Azami, Aki Shimazaki

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Présentation de l’éditeur

Un quadragénaire installé dans un couple sans surprise mais sans problème croise celle qui fut son premier grand amour d’école, devenue entraîneuse dans un bar. Après Le Poids des secrets et Au coeur du Yamato, Aki Shimazaki dans ce nouveau cycle romanesque observe l’intimité sensuelle et amoureuse des individus sans se départir de sa pudeur ni de son élégance.

Avis

Intriguée par la magnifique couverture d’Azami, j’ai donc succombé pour mes lectures de la rentrée d’hiver.

J’ai commencé le roman en étant tout d’abord assez surprise par le style d’écriture d’Aki Shimazaki. En effet, je n’avais pas lu son précédent cycle, le Poids des secrets, je ne connaissais donc pas sa plume. Aki Shimazaki a donc une écriture qui va à l’essentiel : sujet-verbe-compléments. Les phrases sont très courtes, simples, disent beaucoup en peu de mots. J’ai été surprise aussi de découvrir qu’elle écrivait directement en français, ce n’est donc pas un choix du traducteur.

Nous suivons donc Mitsuo Kawano, homme d’une quarantaine d’années, marié à Atsuko. Si ils ont tout pour être heureux : l’amour, un travail où ils réussissent, des enfants, ils sont cependant un couple « sexless ». Syndrôme marquant une abstinence entre les époux, une envie envolée. Mitsuo compense alors en fréquentant des « pink salons ». Un jour, alors que sa femme est à la campagne, il rencontre un ancien camarade de classe avec qui il se rend dans un de ces bars à entraîneuses. Et là, il reconnaît son premier amour, qui est devenue entraîneuse. Aussitôt la passion revient, et ils deviennent amants. Nous suivons à côté Atsuko qui commence à réaliser son rêve.

Je pense à son genji-na au bar X., Azami. Le même nom que je lui avais donné dans mon journal intime à l’époque. Elle serait surprise si elle le savait. C’était mon invention, mon secret. Mais comment a-t-elle aussi choisi ce surnom. J’aimerais bien le savoir.
L’azami. Je trouve cette fleur unique, avec sa forme particulière et sa couleur violette. On n’en offre pas en cadeau à cause des épines pointues sur ses feuilles. Une fleur d’un abord difficile.

Ainsi, nous suivons des récits de vies entremêlées, tout en gardant un lien avec le végétal, l’Azami (le charbon). Les sentiments sont finement analysés, décrits, et les relations sociales sont mises en valeur.

Un bon moment passé en compagnie de ce premier volet d’un nouveau cycle, pour autant je ne suis pas sûre de lire la suite. Ce n’était pas un coup de cœur, je ne ressens pas le besoin de prolonger le parcours en compagnie de ces personnages, même s’ils sont intéressants.

Loucy

Cyrielle, Bibliothécaire de 28 ans, blogueuse. J’aime lire (sans rire), les pingouins, les films, la musique (en jouer, en écouter), la noix de coco & la vanille. Mais surtout vous êtes sur mon bébé : Lou lit là, mon blog pour échanger autour de la lecture.

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