Présentation de l’éditeur
Twylla, dix-sept ans, est une élue, l’incarnation de la fille du dieu de la vie et de la déesse de la mort. Depuis ses treize ans, elle vit dans le château de Lorture où, bien qu’elle soit promise au prince, elle ne participe pas comme les autres à la vie de la cour. Car Twylla est, en quelque sorte, le bourreau de la reine. Nourrie chaque mois d’un poison mortel contre lequel elle est immunisée, elle exécute les traîtres du royaume. Simplement en les touchant. Ce statut l’affige au plus haut point – et l’isole cruellement. Alors, quand son nouveau garde, Lief, charmant et rebelle, cherche à se rapprocher d’elle, Twylla se laisse aller aux confidences… et aux sentiments. Mais elle est fiancée au prince, auquel elle se sent liée, et redoute la cruauté de la reine. Tout bascule quand elle apprend que son rôle n’est qu’un mensonge et que la reine a tout inventé pour asseoir son pouvoir… Dans cette intrigue machiavélique aux sombres secrets, Twylla devra trouver sa vérité.
Avis
J’ai reçu l’Héritière un peu avant sa sortie et j’ai été très intriguée par sa couverture (la vraie, pas celle du service de presse). Je remercie d’ailleurs Gallimard pour cet envoi et sa confiance.
Je n’avais pas encore entendu parler de ce roman et je ne savais pas trop dans quoi je m’embarquais du coup, ce qui est toujours intéressant lorsqu’on commence une lecture. J’ai donc découvert Twylla, une jeune fille qui a le pouvoir d’exécuter les traîtres à la couronne, rien qu’en les touchant. Les autres n’osent ainsi pas l’approcher et si elle a un grand pouvoir, elle reste seule. Ce premier point m’a gênée, une jeune fille qui tue en touchant autrui, ça ne vous rappelle rien ? J’ai eu du mal à me détacher d’Insaisissable du coup. Et toute la première partie m’a semblée être du déjà vu, je n’étais pas surprise par l’attitude des personnages, par leurs caractères. Bref, je commençai à m’ennuyer un peu, d’autant que Twylla m’agaçait et ne m’inspirait aucune sympathie.
Cependant, enfin lors de la deuxième partie, un évènement change tout. Et enfin, il se passe quelque chose qui nous intrigue et nous fait lire la suite avec davantage de plaisir. J’ai somme toute toujours trouvé le style plutôt plat, il ne m’a pas donnée envie de me jeter sur les pages suivantes, je ne me suis certes pas davantage attachée à Twylla mais j’avais un bout d’attention capté. Et j’ai continué le roman jusqu’au bout (ce que je n’étais pas sûre de faire au début). Les personnages deviennent plus intéressant, Twylla a évolué et me semble même émouvante parfois pour tout vous dire ! Lief – le garde dévoué à Twylla, est plutôt charmant et intrigant. On veut en savoir plus sur son histoire et surtout découvrir les connaissances qu’il semble avoir. Quant au Prince, parfois il m’a plu, parfois il m’a agacée. J’aurai aimé en savoir plus sur les personnages de la Reine et de la Dévoreuse de Péchés, qui semblent être des femmes pleines de secrets.
Pour le roman en lui-même, malheureusement la deuxième partie n’aura pas su rattraper la première. Si dans la deuxième il y a beaucoup plus d’actions, de révélations, d’intrigues, cela fait presque trop d’un coup par rapport à la lenteur du début.
Une petite déception.
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