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Présentation de l’éditeur

Les Sinclair passent tous leurs étés sur Beechwood, leur île privée. Cadence, 17 ans, souffre de migraines et d’amnésie depuis deux ans. En compagnie de ses cousins et d’un ami, elle refait le monde et profite de ses vacances. Mais lorsqu’elle pose des questions sur son accident, on lui ment ou on se tait. Peu à peu, ses souvenirs reviennent.

Avis

J’ai reçu lundi Nous les menteurs qui sort chez Gallimard Jeunesse début mai. Ca tombait bien, j’avais oublié mon livre ce jour-là et j’ai donc pu le dévorer sur le chemin du retour !

Nous découvrons l’histoire par les yeux de Cadence – Cady – Sinclair, 17 ans, première petite-fille de la prestigieuse famille Sinclair. Vous ne connaissez pas cette famille ? On peut les décrire en quelques mots : grands, blonds, riches, distingués, ah et ils possèdent une île privée accessoirement. C’est d’ailleurs dans cette île que se passe notre histoire. Nous voici donc à Beechwood, là où Cady retrouve ses cousins, Mirren et Johnny, ainsi que leur ami Gat. Ils forment les « Menteurs ». Depuis petits, ils se retrouvent chaque été sur leur île, au point que leurs étés sont nommés en fonction de leurs âges. Nous alternons donc entre l’été 15 où a eu lieu un mystérieux accident et l’été 17 où Cady essaie de se souvenir. En effet, Cady a été victime d’un accident mais n’en a gardé aucun souvenir et a en prime de terribles migraines, apparemment liées à cet événement.

Bienvenue dans la splendide famille Sinclair.
Chez nous, il n’y a pas de criminels.
Pas de drogués.
Pas de ratés.
Les Sinclair sont sportifs, beaux, sveltes. Nous sommes une vieille fortune. Nous sourires sont étincelants, nos mentons carrés, nos services de fond de court agressifs.
Qu’importe si les divorces nous lacèrent le cœur au point que notre pouls se débat. Qu’importe si les comptes fiduciaires se réduisent comme peau de chagrins ; si les relevés de cartes de crédits impayés trainent sur la table de la cuisine. Qu’importe si les flacons de cachets s’amassent sur la table de nuit.
Qu’importe si l’un d’entre nous est terriblement, désespérément amoureux.
Amoureux
au point
que des mesures tout aussi désespérées
s’imposent.
Nous sommes les Sinclair.
Chez nous, personne n’est dépendant.
Personne n’a tort.
Nous vivons, du moins l’été, sur une ile privée au large du Massachusetts.
C’est peut-être tout ce que vous avez besoin de savoir.

Mélange de romance, d’histoires de famille et d’amitié, cette histoire nous intrigue mais surtout nous plonge dans l’univers de la famille Sinclair. Une famille qui semble cacher de nombreux secrets. On nous décrit les membres comme étant des personnes pouvant encaisser des drames sans laisser transparaître leurs émotions, et pourtant au fur et à mesure on se rend bien compte qu’ils sont affectés. Aucun personnage n’est tout blanc, les relations entre sœurs sont chaotiques et en lisant ça, on ne peut que se réjouir d’être enfant unique (ou d’avoir de bonnes relations fraternelles). Mais j’ai aimé voir des personnages tout en gris, qui possèdent donc des qualités mais qui laissent voir leurs parts d’ombre. Cady est plutôt attachante, on a envie de savoir ce qui lui est arrivée, pourquoi ses cousins l’ont laissée sans nouvelles, quel était cet accident … Certains passages énigmatiques nous laissent pourtant entrevoir la solution avant la fin, et même si on la devine, ce n’est pas gênant – en tout cas ça ne m’a pas gênée et je voulais savoir comment l’auteure nous ferait la révélation. J’ai d’ailleurs aimé ce chapitre final et les choix de l’auteure. J’ai d’ailleurs repensé à plusieurs phrases cette semaine, signe que certains détails m’ont marquée.

Je n’avais jamais lu de romans d’E. Lockhart mais j’ai apprécié son style, elle sait où elle nous entraîne et nous laisse des indices tout au long de l’intrigue. Les personnages qu’elle a créé sont réussis, on s’attendrait presque à les croiser (en admettant faire partie du même monde). L’alternance entre l’été 15 et l’été 17 nous permet de garder un rythme et de nous faire comprendre petit à petit ce qui a pu se passer, mais aussi de mieux comprendre chacun des personnages, leurs relations, leurs évolutions.

C’est une jolie découverte en tout cas, certes le coup de cœur n’a pas été au rendez-vous, mais j’ai passé un agréable moment en compagnie des Menteurs.

Loucy

Cyrielle, Bibliothécaire de 28 ans, blogueuse. J'aime lire (sans rire), les pingouins, les films, la musique (en jouer, en écouter), la noix de coco & la vanille. Mais surtout vous êtes sur mon bébé : Lou lit là, mon blog pour échanger autour de la lecture.

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