
Afterworlds, Scott Westerfeld
Présentation de l’éditeur
Darcy Patel, dix-huit ans, a mis l’université entre parenthèses. Elle vient de signer un contrat pour publier son premier roman, « Afterworlds ». L’histoire de Lizzie, une ado qui échappe de justesse à une attaque terroriste en simulant la mort.
Tandis que la jeune Darcy écrit et plonge dans l’effervescence de la scène littéraire new-yorkaise, Lizzie passe de notre monde à un monde intermédiaire, un lieu entre la vie et la mort, où elle va dénouer les secrets du passé… Et rencontrer le garçon de ses rêves…
Avis
Après avoir apprécié les précédents romans de Scott Westerfeld, j’étais impatiente de découvrir son nouveau et je remercie Anne-France pour son envoi.
Je dois vous avouer quelque chose, au tout début j’ai cru que j’allais sauter toute une partie du roman, car l’histoire de Darcy était un peu longue à m’accrocher alors que la scène d’ouverture de son roman m’avait scotchée. Pourtant, petit à petit, l’univers des auteurs de YA à New York m’a convaincue, m’a fait entrer dans ces chapitres aussi. Scott Westerfeld a réussi à faire disparaître son style habituel et à nous faire vivre deux histoires en une. Le reproche qui vient tout de suite en tête c’est que chacune d’elles méritaient un roman à part entière.
J’ai beaucoup aimé découvrir l’histoire écrite par Darcy, une entrée en matière accrocheuse, des personnages qui ont l’air intéressant, même si au final on ne connaît que le début, quelques moments intenses et la fin, cette histoire aurait pu me plaire. Peut-être aurais-je fait partie des lecteurs de ce premier roman d’une jeune auteure. D’autre part, la vie de Darcy à New York, au début, certes elle ne m’a pas emballée plus que ça. Je trouvais que c’était plutôt banal, pas très original. Et puis petit à petit, je me suis attachée à Darcy, je voulais voir ce qui lui arriverait, comment elle allait s’en tirer dans ce monde littéraire. J’ai aussi trouvé très intéressant de mettre le lecteur dans la peau d’un auteur, de lui faire découvrir certaines étapes de l’édition, comme les réécritures et la promo.
Le style de Scott Westerfeld m’a cependant moins emballée qu’il avait pu le faire précédemment. Même si j’ai toujours eu du mal à entrer dans ses romans, ils ont toujours fini par me convaincre. Là c’est encore le cas. L’alternance des chapitres nous entraînent soit dans la vie réelle avec une Darcy parfois capricieuse, parfois immature soit dans un autre monde avec Lizzie, qui peut faire preuve des mêmes défauts. Passer d’un monde à l’autre permet de ne pas être trop agacée par les défauts de nos héroïnes. Et si on voit Darcy évoluer, c’est moins le cas pour Lizzie. Il reste un goût d’inachevé à ce roman, mais sans doute est-ce parce que nous n’en voyons que certains passages, que nous n’avons pas accès à toute la profondeur du monde créé, et ça reste un défaut pour moi. Il m’a manqué ce petit quelque chose pour avoir un coup de cœur.
Cela étant, j’ai l’impression de mettre en valeur principalement les défauts et je tiens toutefois à bien indiquer que j’ai passé un bon moment avec ce pavé. Qui m’a détruit l’épaule à force de le transporter ! (J’exagère si peu…). Mais justement parfois on aime un livre et on se rend compte qu’avec certains changements, il aurait pu être encore quinze fois mieux. J’ai d’ailleurs eu du mal à écrire cette chronique, je la commençais, je l’effaçais et j’ai finalement pris mon temps pour tenter de démêler ce que je voulais vous en dire. C’est un roman efficace, qui vous entraîne dans deux histoires liées. Peut-être n’accrocherez-vous qu’à une autre, peut-être en redemanderez-vous, mais j’espère qu’il vous plaira autant qu’il m’a plu.


4 commentaires
Jostein
Comme je te l’avais dit, ma fille voulait lire ce livre ( auteur apprécié). Je ne suis pas certaine qu’elle accroche vraiment. Je lui ferai lire ta chronique. Merci
Loucy
Ca marche, les avis sont plutôt positifs, du coup peut-être voir si tu le trouves en bib’ ? Comme ça elle teste le début pour voir si ça lui plaît 🙂
Coccinelle Deslivres
Ce livre me tente énormément (principalement car j’adore ce que fait Scott Westerfeld), j’espère ne pas être aussi dérangée par les points que tu mets en avant que toi. Merci pour la chronique 🙂
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