Nous suivons la vie quotidienne de deux sœurs sur plusieurs périodes, avant et après l’accident qui a défiguré Dara. Dara et Nick sont deux sœurs d’âge très proche qui ont des caractères très différents mais qui s’entendent à merveille. Jusqu’au jour où un accident de voiture se produit, Nick est au volant et Dara finit défigurée. Nick a tout oublié tandis que Dara tente de survivre pour l’après. Dans la même période, les parents divorcent. Une ambiance plutôt sombre donc.
C’est ça le truc avec Dara et moi : nous sommes à la fois pareilles et différentes. Comme le soleil et la lune, ou plutôt comme une étoile de mer et une étoile dans le ciel. Elles ont un lien de parenté, bien sûr, et en même temps elles appartiennent à deux mondes distincts. De nous deux, Dara est toujours celle qui brille.
Jouant sur les dates et les narrateurs, Lauren Oliver nous plonge dans l’univers des deux jeunes filles et nous permet d’avancer petit à petit dans leur histoire, dans leur passé et surtout d’avancer vers ce qui s’est passé le jour de l’accident. Une autre intrigue est également développée : la disparition d’une enfant : Madeline Snow. Elle est récurrente tout au long du roman, tel un fil rouge, nous permettant de réfléchir à d’autres drames familiaux et créant une deuxième tension.
Les personnages sont bien développés, on imagine tout à fait les deux sœurs et surtout leur relation prend forme au fur et à mesure du roman, des chapitres, des alternances de point de vue. On apprend à connaître également les personnages secondaires : l’ami d’enfance Parker, le copain de Nick : Aaron … Les parents des filles nous sont décrits de façon très noire par les deux jeunes filles. On voit un couple qui vient d’exploser, qui ne sait pas comment se comporter, qui ne sait pas dépasser cela même pour le bien-être de la famille qui pourtant en a besoin.
L’écriture de Lauren Oliver est toujours aussi addictive, on entre facilement dans le roman, on plonge dans l’univers plutôt sombre du roman et on en ressort alors qu’on approche de la fin. La fin justement, dont j’avais entendu parler comme une claque mais qui pourtant ne m’a surprise, qui m’a révélé ce que j’avais deviné, senti, craint. On pourrait rester surpris par ce dénouement, pourtant il m’a semblé qu’elle avait laissé des indices tout au long du roman ou peut-être est-ce parce que tout le monde m’avait parlé d’une fin « énorme » ?
Dans tous les cas, c’est une très jolie découverte et comme toujours on reste sous le charme de Lauren Oliver et de ses très beaux personnages. Une intrigue sombre et mystérieuse, entre thriller et vie quotidienne à travers le temps.
Je n’avais pas aimé « Panic’ de cette auteure, notamment l’écriture, et ce thème ne me dit rien… Mais pourquoi pas lui laisser une seconde chance. 🙂
Oui je n’avais pas lu Panic, mais j’avais aimé Delirium et le Dernier jour de ma vie. Si tu lui laisses une seconde chance, dis moi si ça fonctionne 🙂
Je viens de voir que tu avais déjà mis ton avis en ligne! Ca a l’air plutôt sympa, il faudrait que je redonne une chance à cette auteure 🙂
Et oui à peu près au même moment que ton premier message 😉
Tu me diras si tu te lances du coup !
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