A force de vous le rabâcher, je pense que vous l’avez compris : j’adore Sarah Dessen depuis des années ! Je vous ai d’ailleurs déjà parlé de plusieurs de ces romans notamment Décroche-moi la Lune, Au bout du rêve, Ecoute-la ou plus récemment Once and for all.
Le pitch …
Dans ce nouveau roman, on fait la connaissance de Sydney, jeune fille reléguée au second plan familial, derrière son grand-frère parfait : Peyton. Peyton est beau, intelligent, sportif, drôle … Bref il est parfait. Enfin il l’était en tout cas. Jusqu’au jour où il a provoqué un accident et où il a fini derrière les barreaux. Depuis l’équilibre familial est beaucoup plus instable. Pour ne rien arranger, Sydney a décidé de s’éloigner de tout cela en changeant de lycée. Là-bas elle fait la connaissance d’une sœur et un frère : Layla et Mac. Les Chatham vont l’accueillir dans leur famille et surtout l’aider à avancer, à y voir plus clair dans ses sentiments, et à mieux comprendre sa famille.
Une héroïne qui grandit
Comme toujours avec les Sarah Dessen, on fait la connaissance d’une jeune fille qui n’a pas la vie la plus simple et qui va se battre pour s’en sortir. Là, finalement, on touche à la culpabilité suite à la faute d’un proche et c’est très intéressant à observer. Comment l’erreur d’un tiers peut impacter ses proches de façon différente. A côté de cela, on voit aussi Sydney évoluer petit à petit, prendre confiance en elle, grandir et mûrir.
Des familles en miroir
On côtoie deux générations de personnages dans Never again. D’un côté nos ados avec notre héroïne, ses amis et son frère, de l’autre les parents. On observe également deux types d’éducation se faire face. Entre la famille de Sydney où la communication n’est pas au mieux, où les différences de traitement se font sentir et la famille Chatham où tout semble plus simple, plus uni malgré les problèmes de santé de la mère. On est également obligé de comparer les relations frère/sœur des deux familles. Si la relation Layla/Mac est presque idyllique, on ne peut pas en dire autant de celle de Sydney et Peyton. Et ce, même avant l’accident, ces relations n’étaient déjà pas comparables. C’est intéressant de voir donc ces deux familles évoluer, côte à côte et d’en voir les différences.
En bref, Never again c’est …
Never again aborde donc une nouvelle thématique dans l’éventail de Sarah Dessen et comme toujours, on dévore le roman d’une traite. La question de la culpabilité nous fait réfléchir tout comme la rédemption finalement. Et comment se remettre d’un drame pareil. Bref, comme toujours, on peut piocher les romans de Sarah Dessen les yeux fermés et celui-ci ne fait donc pas exception à la règle !
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