Blackwood

Lorsque j’ai reçu cette nouvelle lecture, j’étais à la fois impatiente et inquiète. La couverture et le communiqué de presse de Blackwood m’avaient bien tentée, mais je suis une trouillarde et lorsque j’ai vu des phrases de citation indiquant que Lois Duncan était vraiment le maître de l’horreur, je me suis dit que j’allais faire des cauchemars.

Soyons honnêtes rapidement, je n’ai pas eu de cauchemar. Je n’ai même pas eu peur non plus. Ce qui pour certains sera un point négatif, ce qui ne l’a pas été pour moi. Nous suivons Kit, adolescente, qui se retrouve mise dans un pensionnat (le pensionnat Blackwood) tandis que sa mère part avec son beau-père en voyage de noces. Déjà qu’elle n’était pas franchement ravie, en voyant le manoir qui se dresse devant elle, elle est désormais totalement contre cette idée. Un seul mot entre dans son esprit devant la bâtisse : MALEFIQUE ! Au moins, les choses sont claires. Pas de chance, elle n’a pas le choix et là voici pensionnaire de Blackwood. Comble de la malchance, elle est là en avance et se retrouve donc seule en attendant que ses camarades arrivent le lendemain. Et vu les descriptions, on comprend qu’elle ne soit pas à l’aise dans cet étage lugubre.

Si j’ai beaucoup apprécié Kit, qui est une jeune fille loyale, honnête et courageuse, je n’ai pas autant accroché avec les autres personnages. Ses autres camarades m’ont semblé plutôt creuses, pas assez fouillées et notre directrice, qui est censée nous donner la chair de poule, m’a régulièrement agacée. Quant à son fils, le magnifique Jules, figurez-vous que j’aurai aimé en savoir un peu plus sur lui !

L’ambiance est par contre plutôt bien réussie, on comprend ce qui gênent à ce point nos demoiselles, et on ressentirait presque la gêne également. J’ai trouvé l’idée générale vraiment chouette et plutôt bien mise en œuvre. Par contre, un gros point noir pour moi réside en la fin. Ou plutôt en cette fin plus qu’abrupte. En deux pages, pouf c’est fini et il m’a manqué un dénouement / un épilogue. On a presque l’impression qu’il manque quelques pages et c’est bien dommage de finir sur une note négative ainsi. Cependant, il faut noter que l’auteur maîtrise la montée de la tension car tout au long du livre, on la sent de plus en plus présente et on a besoin de continuer les pages avec impatience.

Sinon j’ai apprécié le style de Lois Duncan, j’ai dévoré le roman, tournant les pages presque sans m’en rendre compte. La découverte est donc globalement positive et je ne doute pas qu’il y ait quelques coups de cœur pour ce livre.

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Loucy

Cyrielle, Bibliothécaire de 28 ans, blogueuse. J'aime lire (sans rire), les pingouins, les films, la musique (en jouer, en écouter), la noix de coco & la vanille. Mais surtout vous êtes sur mon bébé : Lou lit là, mon blog pour échanger autour de la lecture.

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