Je dois avouer avoir craqué sur la couverture (une fois de plus) de ce roman paru au Cherche Midi. Décidément, ils nous sortent des livres aux couv’ enchanteresses en ce moment ! Puis quand j’ai vu le thème, j’ai eu envie d’en savoir plus. Et puis l’auteur étant le scénariste d’Imitation Game, je me disais que nous aurions une écriture très visuelle et ça ne loupe pas.
Dès la première scène, on est plongé dans la fin du 19e siècle avec un moment plus que visuel. Honnêtement, je ne sais pas vous, mais personnellement je n’ai jamais vu d’électrocution et je n’en ai jamais imaginée non plus. Et bien maintenant, je sais à quoi ça ressemble. On voit la scène se dérouler sous nos yeux en parcourant chaque mot. Dès cette introduction, on sait que l’écriture de Graham Moore va nous convaincre, va nous happer et nous entraîner dans cet univers, dans notre passé.
Voici donc un roman au titre poétique qui nous plonge dans la fin du 19e siècle. Nous voilà dans la révolution électrique avec le développement des ampoules et de la lumière. Si nous connaissons les bases de l’électricité, saviez-vous qu’il y avait eu un grand procès opposant Edison à Westinghouse ?
À partir de documents historiques, Graham Moore nous entraîne dans cette histoire incroyable. Au programme : suspense avec le procès, amour et informations sur l’électricité. Vous ferez la connaissance de Tesla (l’archétype du génie), d’Edison (alias Steve Jobs de l’époque) et de Westinghouse.
George Westinghouse doit donc se défendre dans ce procès qui l’oppose à Thomas Edison, il fait appel à Paul Cravath, un jeune avocat sans grande expérience. Un choix qui semble étonnant et pourtant bien logique lorsque l’on écoute ses explications.
Parlons un peu des personnages maintenant. Je connaissais Edison, de nom avouons-le, mais je n’avais aucune idée de sa personnalité. Je connaissais Tesla aussi, surtout pour la voiture soyons honnêtes, par contre je ne connaissais pas du tout Westinghouse. J’ai trouvé Paul Cravath attachant, courageux et il va lui en falloir du courage pour s’attaquer à ce procès ! Il va côtoyer de nombreux grands noms de l’époque comme Roosevelt, William Bell, Ford, Gramme, Faraday et bien d’autres encore. Il va surtout croiser une célèbre chanteuse de l’époque : Agnès Huntington.
Vous allez naviguer à New York, passant de la Statue de la Liberté à Central Park, du Rockefeller Center au MET, quelle joie de retrouver ces célèbres monuments.
J’ai adoré en apprendre autant sur l’électricité, son histoire, ses fondements, les grands principes, et honnêtement si on m’avait appris comme ça à l’école, j’aurais peut-être retenu davantage d’informations ! J’ai appris vraiment beaucoup de choses de façon ludique, Graham Moore sait nous transmettre ses connaissances sans que ce soit lourd ou indigeste. On apprend, on découvre, on comprend et on se retrouve à faire des recherches sur les grands inventeurs qui ont marqué le 19e siècle.
En bref, Les derniers jours de l’émerveillement c’est …
Une très belle découverte pour ce roman qui mêle historique et scientifique. Il n’y a pas à dire Graham Moore a une écriture visuelle qui nous emporte avec facilité. Dès que j’ouvrais le livre, je me retrouvais aux Etats-Unis, à la fin du 19e siècle. J’étais surprise de me retrouver dans mon métro quand je refermais le roman. Graham Moore est assurément un auteur que je suivrai à l’avenir et Les derniers jours de l’émerveillement est un roman à découvrir, goûter, dévorer avant d’en absorber toutes nos nouvelles connaissances.
La couverture est sublime c’est bien vrai! Et le thème est passionnant. Je serai ravie de le découvrir.
Oui, il se lit vraiment bien et on est curieux de tout découvrir. Et une écriture visuelle comme ça, c’est vraiment agréable !