Honnêtement, comment résister à ce titre ? Si j’avais un perroquet m’a irrémédiablement séduite et m’a bien fait rire. On ressent déjà l’humour qui sera présent dans l’histoire.
Nous faisons la connaissance de Catherine, quadragénaire célibataire, prof de français qui découvre un mot dans un livre de Françoise Sagan qu’elle a emprunté à la bibliothèque. Le mot est succinct (« Appelle-moi quand tu veux ») et comporte le numéro de téléphone de l’inconnu. Mais que faire ? Lui téléphoner ? Oublier ce message ? Voilà qu’un petit mot va bouleverser notre quadra qui va se poser de nombreuses questions.
Catherine va nous raconter son histoire avec son ex, sa situation de célibataire endurcie, son travail de prof et les difficultés qu’elle rencontre. Elle nous entraîne dans son quotidien aux côtés de ses collègues et de leurs histoires, de ses amis et on fait la connaissance de personnages très réalistes. On s’attendrait presque à les rencontrer sous peu. Les situations sont abordées avec humour même si certains passages sont tristes et nous émeuvent vraiment.
Blandine Chabot nous entraîne ainsi dans la vie de ses personnages via un système de rebond. On passe du coq à l’âne comme lorsque l’on pense, par associations d’idées. Cela pourra en rebuter certains, mais ça correspond assez bien à mon système de pensée.
Le ton de Blandine Chabot est enjoué, plein d’humour et nos héros nous font passer un très bon moment. Elle nous propose un livre de chick-lit avec une écriture un peu plus littéraire qu’habituellement. Cela nous change et nous fait du bien de mêler langue un peu plus travaillée et histoire légère.
Mais finalement, pour parler de cette histoire, il est aussi simple de vous laisser le résumé de l’éditeur. « Si j’avais un perroquet je l’appellerais Jean-Guy (parce que Coco c’est déjà pris), c’est l’histoire d’une rencontre improbable, d’un chat nommé Luc, d’une collection de miroirs, d’une Bénédicte aux cheveux roux, d’une impératrice russe et d’une profonde aversion pour les chemises à manches courtes ». Cela vous semble incroyable ? Incompréhensible ? Loufoque ? C’est normal. Alors à vous de le découvrir en plongeant dans le roman et comprenez ainsi quel est le lien.
En bref, Si j’avais un perroquet je l’appellerais Jean-Guy c’est …
Si j’avais un perroquet je l’appellerais Jean-Guy (parce que Coco c’est déjà pris) est un joli roman, qui permet de passer un bon moment. Entre humour et attachement aux personnages, le roman se lit rapidement. Voilà qui vous permettra de vous évader et de partir quelques heures aux côtés de Catherine.
Le titre m’intrigue beaucoup, tu viens de finir de me convaincre !
Hihi j’en suis très contente ! Tu me diras 🙂
Je ne suis pas spécialement chick lit, mais je suis intriguée je dois dire =)
Et puis tu en parles très bien (c’est mon banquier qui va râler ^^)
Hihihi, mais non ton banquier ne dira rien ! 😀
Merci en tout cas <3 :)
Aha ! Ce n’est pas tellement le type de livres que j’ai l’habitude de lire, mais ce titre me fait tellement rire 😀 Et je dois dire que moi qui cherche une lecture reposante en ce moment (et le livre que j’ai finalement choisi est plus glauque que reposant …), je crois avoir trouvé ce qu’il me faut avec ta chronique ! 😀
J’avoue que c’est le titre qui m’a fait succomber en premier ! (Tu lis quoi du coup en ce moment ?)
Je suis contente de t’avoir tentée comme ça ne tout cas !
Le titre aussi m’a interpellé, il faut dire que ça se remarque parmi les sorties littéraires de début d’année! Même si ce n’est pas mon registre de lecture, ton avis me donne envie d’aller voir ce que contient ce roman loufoque!
Mais oui ! Ca change tellement de ce qu’on voit en ce moment, ça fait du bien ! Mais ce titre quoi <3 Il est tellement bien trouvé ! Tu me diras si tu le lis !