Vous le savez, je suis complètement sous le charme de Lori Nelson Spielman. J’attends chacun de ses romans avec impatience et dès réception, je les dévore. L’infini des possibles n’a pas fait exception. Et je ne l’ai pas lâché. Un bonheur de lecture !
Nous faisons la connaissance d’Emilia, jeune presque trentenaire qui vit dans la maison familiale et travaille dans l’entreprise familiale sous les ordres de sa Nonna. Elle est une deuxième fille et dans la famille Fontana, cela veut tout dire. Votre destin est tracé depuis des générations : les 2e fille Fontana sont condamnées à rester vieille fille. Une coïncidence ? On pourrait le croire, pourtant, force est de constater que durant des siècles, pas une 2e Fontana n’a trouvé l’amour.
Pourtant, Pauline, « Poppy », en est sûre, elle va briser la malédiction le jour de ses 80 ans. Pour ce faire, elle convoque ses nièces, deux 2e fille, pour un voyage déjanté en Italie. Elles ne se sont jamais vues ou presque ? Et alors ! Elle va leur prouver que la malédiction n’est rien et qu’elles sont en mesure de vivre leur vie comme elles l’entendent. Voici donc notre trio atypique : Lucy, Emilia et Poppy parti pour l’Italie et ses jolies villes. Entre une octogénaire pleine de fantaisie, une vingtenaire qui se donne facilement dans le but de trouver l’amour et une quasi trentenaire bien trop sage, l’aventure s’annonce haute en couleurs !
Deux époques, deux ambiances
Nous allons naviguer entre la vie sans histoire d’Emilia et celle de sa grande tante Poppy. Deux époques, deux personnalités, deux visions du monde. Si la première n’ose pas bouger une oreille sans l’autorisation de sa Nonna, la deuxième a voyagé, immigré aux Etats-Unis et semble détentrice de plusieurs secrets. Poppy va raconter son histoire à ses deux nièces et leur montrer pourquoi elle est certaine de briser cette malédiction. Ce sera l’occasion de mieux connaître la famille Fontana et ses secrets.
La « Lori Nelson Spielman’s touch ! »
Au cours de ce voyage, nos héroïnes vont toutes évoluer, s’influencer les unes et les autres. On ne peut que s’attacher à ce joli trio aux interactions si bien imaginées. J’avoue un petit attachement particulier pour Poppy, qui nous raconte bonheur intense et grand malheur. Comment ne pas être attendrie par cette femme à qui la famille a tourné le dos ? Autre grande joie : voir Lucy et Emilia prendre conscience de qui elles sont, de leur réelle personnalité au fur et à mesure. Et en ça, on retrouve un très bon Lori Nelson Spielman. La quête d’identité et le changement de vie sont bien présents et réussis.
Ajoutons à cela une incursion italienne immersive. On est à Venise. Puis en Toscane. On voyage avec elles et on a l’impression de sentir l’Italie tout autour de nous, on entend les accents italiens, on voyage et que ça fait du bien en ce moment !
En bref, L’infini des possibles c’est…
Vous l’aurez compris, ce fut un bonheur de lecture. On retrouve tout à fait l’étincelle qui fait les romans de Lori Nelson Spielman. L’infini des possibles nous ouvre les portes et nous montre comment une injonction peut influencer le destin de nombreuses personnes. Et surtout nous indique que la vie est faite de nombreux possibles et qu’il faut se jeter dans le grand bain pour les découvrir.