Présentation de l’éditeur
Une ville. Trois destins.
Paris, mai 1869. Constance Desprez arrive de province à la gare Saint-Lazare. Décontenancée par la foule et l’agitation de la capitale, elle parvient à surmonter ses craintes, portée par un seul objectif : retrouver son fils, placé dès sa naissance dans un orphelinat. Pour l’aider dans sa quête, elle s’appuie sur Darius, gavroche espiègle, et sa parfaite connaissance du « Paris populaire », et André Gill, célèbre caricaturiste au journal L’Éclipse qui lui ouvre les portes du « Paris mondain ». Les trois protagonistes sont en scène, le drame peut se jouer, nul n’en sortira indemne…
Michaël Le Galli et Marie Jaffredo se sont inspirés d’œuvres picturales et photographiques de l’époque pour nous offrir le décor plus vrai que nature des Damnés de Paris. Le Paris fascinant de la fin du XIXe siècle et des grands travaux d’Haussmann ; le Paris des impressionnistes et des écrivains, dont Émile Zola sert de référence à cette histoire ; le Paris des débuts de la photographie avec Nadar. Mais aussi un Paris au bord du gouffre, précédant de peu les événements de la Commune, la guerre et le déclin du Second Empire.
Avis
Souvenez-vous, il y a quelques temps ma binômette m’avait offert Les Damnés de Paris, un joli roman graphique chez Vents d’Ouest.
Le graphisme, les illustrations m’avaient envoutée quand j’avais vu sa critique et je n’ai pas été déçue. Chaque planche est un véritable tableau, on pourrait rester quelques minutes à admirer chaque fois. Nous plongeons dans le Paris de la fin du XIXe siècle, on sent que les auteurs se sont bien documentés et qu’ils ont fait des recherches. Avec grand plaisir, on tombe sur des personnages célèbres, surtout des peintres ou des écrivains comme Zola, Monet, Renoir …
Quant à l’histoire, nous suivons trois personnages principaux : Constance Desprez qui arrive à Paris, alors qu’elle n’y a jamais mis les pieds. C’est une jeune femme un peu naïve, qui vient avec un but précis en tête : retrouver son fils qui lui a été retiré à la naissance. Petit à petit on en découvrira davantage sur elle et surtout sur son histoire. Autre personnage, Darius, petit garçon débrouillard, orphelin, un gavroche parisien qui connaît Paris comme sa poche, et sait parfaitement se débrouiller. Il m’a beaucoup touchée, c’est mon personnage préféré je dois avouer. Même si j’étais déçue qu’il ne soit pas plus exploité, plus mis en valeur. Enfin le dernier héros, André Gill, un célèbre caricaturiste, homme aimant les femmes, homme appréciant Constance. Il a de nombreuses relations qui permettront à l’histoire d’avancer.
Ce roman graphique m’a plu pour le côté historique, la vision du Paris de cette époque, les graphismes, l’histoire m’a fait passer un bon moment mais ne m’a pas touchée autant que je le pensais. Ce n’est donc pas un coup de cœur, mais c’est un joli moment de lecture malgré tout.
Oh ! Tout pareil que toi !! (ça ne m’étonne plus maintenant ^^).
Contente que tu ais passé un bon moment alors 🙂
Plein de bisous !
Héhé comme d’hab nous avons les mêmes ressentis <3
Plein de bisous <3
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