Présentation de l’éditeur
Au commencement, c’était un simple devoir. Ecrire une lettre à un mort. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande soeur May l’adorait. Et qu’il est mort jeune, comme May. Très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres où elle dresse son propre portrait de lycéenne, celui de ses nouveaux amis, de son premier amour… Mais pour faire son deuil, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s’est réellement passé, la nuit où May est décédée. Love letters to the dead est une lettre d’amour à la vie.
Avis
Conquise déjà par la couverture et par le titre intrigant, c’est avec un a priori très positif que je commençai Love Letters to the Dead. D’autant que j’avais eu l’occasion de lire beaucoup de critiques très positives sur la blogosphère.
C’est avec plaisir que je fis donc connaissance avec Laurel grâce à sa première lettre à l’attention de Kurt Cobain. Petit à petit, on découvre son histoire, l’histoire de sa famille, de la vie de tous les jours, de sa grande sœur, May, qui est décédée jeune.
Je trouvais l’idée d’écrire des lettres à des personnes connues mortes tôt originale. Roman épistolaire, dans un seul sens certes, nous suivons la vie de Laurel mais nous découvrons également la vie de ces personnes connues. Certains membres du club des 27 apparaissent (Kurt Cobain, Amy Winehouse, Janis Joplin …) mais aussi des personnes moins connues. On (re)découvre des chansons, des histoires bien connues, des éléments de biographies de ces personnes célèbres.
Ainsi tout commence par un devoir à réaliser, Laurel doit écrire une lettre à une personne décédée. Elle va s’y confier au point de ne pas rendre le devoir, et surtout de continuer à écrire à différentes personnes. Un journal intime nouvelle génération. Laurel est émouvante, elle m’a touchée à de nombreuses reprises, la voir avancer, évoluer, prendre conscience d’elle-même, grandir, prendre confiance en elle … Bref la voir vivre m’a émue. On la voit arriver dans son nouveau lycée, où elle ne connaît personne. Plutôt timide, elle met un peu de temps à faire connaissance avec des camarades et au début, je pensais que ces relations seraient nocives. Finalement, ses amies, sa famille, tous m’ont apporté un petit quelque chose, m’ont procurée une émotion. Une petite mention spéciale pour le père de Laurel, qui tout en retenue m’a vraiment fait réfléchir, bouleversée, j’aurai aimé en savoir un petit peu plus sur lui, mais le livre n’était pas là pour cela. Le livre tourne autour de Laurel et de May. Cette grande sœur morte trop tôt, on ne sait pas comment ou pourquoi, on va découvrir petit à petit les raisons, les évènements.
Le rythme du livre est très bon, les lettres sont plutôt courtes, du coup tout se lit d’une traite ou presque, on est complètement pris par l’histoire, on ne peut s’en détacher. Et bien trop vite arrive la dernière lettre, j’étais dans le RER, et je me disais qu’il ne fallait pas que je laisse transparaître mes émotions à la lecture. Résultat, je me suis retrouvée au bord des larmes, à snifer discrètement, émue, bouleversée.
Un joli coup de cœur pour cette lecture, qui n’est certes pas une histoire bien originale mais que la forme sublime. Je ne peux que vous le conseiller, si vous n’y avez pas déjà succombé.
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