Présentation de l’éditeur
« Où es-tu mon amour, que fais-tu ? Ton absence me donne des vertiges, je n’arrive plus à marcher droit. Tout se brouille, tout s’enroule. J’aperçois la brume de tes cheveux mousseux, la courbe de ton nez, ta veste élimée dansant sur les trottoirs. Je donnerais tout pour que tu reviennes. »
Mais il ne revient pas et ne reviendra pas. Jeanne, divorcée, mère de deux petits enfants, est brutalement quittée par un beau jour d’été, et c’est comme le ravissement de tous ses espoirs, le début d’une longue descente, et surtout le retour de tous ses démons : une mère trop présente, un père absent, une identité fragile qui casse comme du verre. Ressusciter, se reconstruire, aimer à nouveau ?
Avis
J’ai reçu Le jour où tu m’as quittée dans le cadre de la cinquième édition d’On vous lit tout, en partenariat avec Libfly et le Furet du Nord, que je remercie chaleureusement.
Je ne savais pas à quoi m’attendre en ouvrant ce roman, car je n’avais jamais lu de livres de Vanessa Schneider. Le titre du roman est clair, il nous invite déjà à plonger dans l’histoire qui va suivre pendant près de 200 pages « Le jour où tu m’as quittée ». Voici donc un roman qui s’adresse à celui qui est parti, celui qui a rompu d’une manière lâche, celui qui doit connaître les conséquences de l’abandon.
Nous suivons Jeanne, la quarantaine, mère de deux enfants, qui vient d’être quittée par l’homme qu’elle aimait depuis quatre ans, celui pour qui elle aurait tout donné. Quittée de manière informelle, elle met les mots sur ses sentiments, sur ses émotions, sur la haine, le désespoir, l’envie, la peur … En tant que lecteur nous avons presque l’impression d’être quitté en même temps, de vivre cette fin d’histoire. Tout est décrit, et petit à petit nous en apprenons plus sur la vie amoureuse de Jeanne, sur celui qu’elle a aimé, sur son passé. Par bribes, nous découvrons notre héroïne, on a envie de la cajoler, de la consoler, de la secouer. On ne peut que comprendre le parcours de cette femme et être en empathie avec elle. On a les larmes aux yeux en lisant ce roman, vivant la rupture, ne pouvant que se mettre à sa place.
Vanessa Schneider a créé un personnage tout en forces et en faiblesses, une personne humaine telle que pourrait être notre voisine, notre sœur, notre copine. Jeanne c’est la femme que tout le monde connaît, celle que l’on pourrait être à un moment dans notre vie, et les émotions sont tellement bien décrites, tellement bien transmises que pendant 200 pages, nous sommes Jeanne. Long monologue d’une femme qui explique ce qu’elle a enduré à la suite de cette rupture, une lecture simple, sobre, à découvrir sans plus attendre. Un roman réaliste qui ne peut que toucher, émouvoir.
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