Le Joyau t1, Amy Ewing

Présentation de l’éditeur

Qui dit Joyau dit richesse. Qui dit Joyau dit beauté. Qui dit Joyau dit royauté. Mais pour les filles comme Violet, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n’importe quelle servitude : Violet est née et a grandi dans le Marais avant d’être formée dans l’optique de devenir Mère-Porteuse pour la royauté. En effet, au sein du Joyau, la seule chose qui prime sur l’opulence et le luxe, c’est la descendance…
Achetée par la Duchesse du Lac lors de l’Enchère des Mères-Porteuses, Violet est accueillie par une gifle. Désormais connue sous l’appellation #197, elle va rapidement découvrir la brutale réalité qui sous-tend l’étincelante façade du Joyau : cruauté, trahisons et violence sourde sont les méthodes de la royauté.
Violet doit accepter ce sinistre quotidien… et tâcher de rester en vie. Mais c’est alors que naît une romance interdite entre elle et un séduisant jeune homme, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Bien que la présence de ce dernier vienne illuminer le sombre quotidien de Violet au coeur du Joyau, les conséquences de leur relation illicite vont dépasser ce qu’ils redoutaient…

Avis

J’attendais avec impatience la sortie du Joyau depuis son annonce et je remercie encore la collection R pour son envoi. Une fois de plus, je souligne la magnifique couverture de ce premier tome qui attire le regard, intrigue et reste en tête.

Violet a grandi dans le Marais, le cercle le plus pauvre, mais depuis ses douze ans, elle a été envoyée au sein de Southgate, un institut qui forme les futures mères porteuses du Joyau. En effet, à la puberté, toutes les jeunes filles sont testées afin de trouver les femmes capables de mettre au monde les enfants de la haute société. Durant plusieurs années, elle va ainsi être formée, éduquée pour maîtriser les « augures », pouvoirs magiques que nous apprendrons à connaître petit à petit (surtout dans les tomes à venir je suppose). Elle va également rencontrer Raven, autre future mère porteuse, tête brulée, attachante.

Assez vite, les jeunes filles quittent l’institut pour être vendues aux enchères en suivant l’attribution de leur numéro de lot. Raven sera le Lot 192 tandis que Violet deviendra le Lot 197. Leur identité leur est alors reprise, elles ne sont plus que des numéros, leurs noms n’intéressent plus.

J’ai aimé les réflexions que cela impliquait, la désincarnation, l’esclavage et je suis curieuse d’en savoir plus par la suite. De même que j’attends plus d’explications sur les augures, pouvoirs que j’ai trouvé fort intéressants.

Si j’ai globalement apprécié Violet, elle m’a également agacée par moment, de par sa naïveté mais aussi par sa lâcheté. Elle ne se rebelle pas totalement, elle s’habitue assez vite à la vie de luxe chez la Duchesse du Lac et reste un peu en retrait de sa vie au final. J’ai été beaucoup plus captivée par Raven, qui semble prête à se battre jusqu’au bout. Je viens de voir qu’il y aurait une nouvelle avec Raven en personnage principal et j’ai hâte de la découvrir ! Les personnages sont très bien décrits, l’auteure a réussi à nous donner les clés pour saisir la personnalité des protagonistes principaux. On adore détester la Duchesse, on est sous le charme de Raven, on est en empathie avec Violet, on est amoureuses du compagnon … J’ai hâte d’en savoir plus sur l’Electrice qui m’a perturbée, sur les différentes Duchesses et Comtesses qui entourent nos mères porteuses, sur Lucien, sur tous les personnages secondaires au final.

Ce premier tome est réellement un tome d’ouverture, Amy Ewing nous décrit l’univers dans lequel elle nous plonge, nous fait connaître les différentes familles influentes. Dans toute la première partie le rythme est ainsi plutôt lent, pourtant dès que les essais pour offrir un enfant à la Duchesse débutent, la lecture se fait plus intense, plus urgente, plus nécessaire. Les pages se tournent sans que l’on s’en rende compte et si certains événements semblent cousus de fil blanc, d’autres révélations sont surprenantes.

Malgré un cliffhanger sur la fin (évidemment), je l’ai étonnamment trouvée moins abrupte que pour certaines autres séries. Je suis impatiente de découvrir la suite, mais n’en suis pas frustrée pour autant.

Loucy

Cyrielle, Bibliothécaire de 28 ans, blogueuse. J'aime lire (sans rire), les pingouins, les films, la musique (en jouer, en écouter), la noix de coco & la vanille. Mais surtout vous êtes sur mon bébé : Lou lit là, mon blog pour échanger autour de la lecture.

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