Présentation de l’éditeur
Pour impressionner ses amis, un garçon prend pour cible un corbeau posé sur une branche, et le tue d’un jet de lance-pierre. Pour la première fois, la mort entre dans la vie de William Bellman. Un acte aussi insignifiant que cruel qu’il oubliera sans peine. Devenu adulte, marié et père de famille, William, qui a connu une ascension sociale fulgurante se dévoue corps et âme à sa manufacture. Son enfance n’est plus qu’un lointain souvenir, tout comme la mort de ce corbeau. Tout semble aller pour le mieux dans la vie de William, mais les morts se multiplient dans son entourage, et ceux qui l’entourent disparaissent peu à peu. C’est à un enterrement que William voit pour la première fois un mystérieux personnage habillé de noir. Les terribles conséquences de son imprudence passée s’abattent alors sur lui. Désespéré, prêt à tout pour sauver le seul trésor qu’il lui reste, William et son étrange associé concluent un étrange marché.
Avis
N’ayant toujours pas lu le Treizième conte et en entendant du bien depuis des années, j’étais très curieuse de découvrir l’Homme au manteau noir, et je me suis précipitée dessus lors de la Masse Critique de Babelio. J’en profite pour remercier Babelio et les éditions Plon pour leur envoi.
J’étais très curieuse de le lire, la couverture m’interpelant et surtout le résumé m’accrochant bien. Pourtant, dès le début, il m’a manqué un petit quelque chose, j’étais déçue de l’écriture, déçue de l’histoire. Je m’étais imaginée quelque chose de plus sombre, de plus mystérieux, de plus inquiétant. Je le lisais en rechignant, me forçant en me disant que j’allais forcément découvrir un intérêt au cours de mon avancée dans le roman, que ça ne pouvait être « que ça ». Et pourtant … Une grosse déception.
On suit William à travers sa vie, passant par l’enfance, l’adolescence, le découvrant homme, le découvrant avec sa famille … Mais à aucun moment je ne me suis attachée à ce personnage, il ne m’a jamais procuré d’émotions et du coup j’ai eu du mal à m’intéresser à ce qu’il vivait. Les évènements se passent et rien, j’ai presque eu l’impression de suivre un enchainement d’actions sans réel intérêt. Je ne me suis d’ailleurs attachée à aucun personnage, aucun n’a réussi à allumer une étincelle de passion en moi et je tournai les pages à la recherche d’un retournement de situation qui me fournirait une exaltation pour poursuivre, ce qui n’est malheureusement pas arrivé !
D’après le résumé, je m’attendais à davantage de surnaturel, plus de fantastique et pourtant il ne m’a rien apporté. Je l’ai même trouvé plutôt inexistant quand on pense à l’importance sous-entendue dans la quatrième de couv’ !
J’ose imaginer la déception des personnes qui ont attendu huit ans le nouveau roman de Diane Setterfield et je me dis qu’il va vraiment falloir que je lise le Treizième conte pour avoir un avis plus positif de l’auteure !