couv24364113

Présentation de l’éditeur

Ce que Fanny veut… Fanny l’aura ! A la fin du XIXe siècle, à Paris, entre la butte Montmartre et les beaux quartiers de la capitale, Fanny, jolie fleur ambitieuse de seize ans, met tout en oeuvre pour s’extraire de sa modeste condition. Afin de gagner sa vie, elle pose pour des peintres en mal de gloire en espérant un avenir meilleur. Trois hommes providentiels, Sam, le compagnon de toujours, Geoffrey, l’aristocrate intrigant, et Nathan, le médecin philanthrope, vont bouleverser le cours de son jeune destin…

Sur les traces de l’imprévisible Fanny, un roman à la fois plein de grâce et de gravité.

Avis

Avant tout, merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour m’avoir envoyé Ce que Fanny veut. J’ai eu un peu de mal à écrire ma chronique car c’est un genre de romans que je lis peu, et je pensais naïvement que le roman serait davantage à tournure historique, pour autant j’aime bien sortir de ma zone de confort et j’étais contente de découvrir un genre que je lis peu ou pour ainsi dire jamais.

Nous suivons donc Fanny, jeune fille de 16 ans, de Montmartre, qui n’a qu’une envie, qu’une ambition : s’extraire de sa condition. Nous sommes à la fin du XIXe siècle et on sent bien que l’auteure a fait pas mal de recherches pour se documenter sur l’époque, elle retranscrit bien les différents milieux sociaux : la noblesse, la bourgeoisie et le petit peuple qui tente d’améliorer sa condition. Elle s’appuie également de faits réels pour appuyer son récit et nous permettre d’entrer réellement dans l’histoire. Les personnages ne m’ont par contre pas accrochée. J’ai trouvé Fanny relativement égoïste, si au début je l’ai trouvée plutôt touchante à vouloir s’en sortir. Pour autant, plus les pages passaient et plus son égoïsme me sautait aux yeux jusqu’à m’agacer réellement. Si on  la suit sur plusieurs années, elle ne m’a pas semblé évoluer, elle ne semble pas apprendre de ses expériences.

Fanny attendait un enfant.
Elle flottait entre la hantise et la joie, tremblante à l’idée de grossir, redoutant que le fait de devenir mère ne la relègue parmi les femmes pour lesquelles on ne faisait plus aucune folie. Une partie de sa jeunesse disparaissait à mesure que son ventre prenait de l’ampleur. Parfois, cette excroissance lui paraissait étrangère, presque inopportune, et parfois elle la couvait d’un regard fier, possessif, en excluant toute autre priorité de ses pensées.

En bref, c’est un bon moment passé, mais loin d’un coup de cœur. Les personnages ne m’ont pas plu, et ça a entravé ma lecture. Je n’ai pu retenir quelques levées de yeux au ciel, pour autant objectivement c’est un roman qui peut plaire et qui trouvera son public.

Loucy

Cyrielle, Bibliothécaire de 28 ans, blogueuse. J'aime lire (sans rire), les pingouins, les films, la musique (en jouer, en écouter), la noix de coco & la vanille. Mais surtout vous êtes sur mon bébé : Lou lit là, mon blog pour échanger autour de la lecture.

Voir les autres articles

Ce que Fanny veut, Karine Lebert
Étiqueté avec :                

2 avis sur « Ce que Fanny veut, Karine Lebert »

  • 20 mai 2015 - 15:15 à 15 h 15 min
    Permalien

    C’est vrai que Fanny est le genre de personnage assez soûlant :/

    Répondre
    • 21 mai 2015 - 16:51 à 16 h 51 min
      Permalien

      Haha j’adore <3 Mais c'est trop ça !

      Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.