Shadowland s’ouvre avec la voix du psychopathe professeur de maths qui admire sa nouvelle proie avant de fondre sur elle. Cette ouverture est absolument géniale. Je l’ai trouvée plus que réussie dans la mesure où elle permet de connaître dès le début le degré de folie de ce prof et son envie dévorante de sang. Par la suite, nous suivons Rory, la jeune fille qui a été attaquée, jeune lycéenne, qui se retrouve à devoir affronter une nouvelle vie après l’agression. En effet, M. Nell n’est pas qu’un prof devenu fou … Non non, c’est un vrai psychopathe recherché depuis des années par le FBI pour avoir tué déjà une dizaine de jeunes filles sans aucun lien les unes entre les autres.
La majorité du temps, la narration se fait par la voix de Rory. Pourtant, parfois, un petit chapitre est écrit du point de vue de M. Nell, ce qui permet de renouveler le rythme, de savoir où il se trouve et quels peuvent être ses plans. Cela fait grimper la tension d’un cran. Et cela permet de rendre le roman complètement addictif. « Oh allez encore un chapitre … ! » « Ah ben le livre est fini … »
M. Nell est terrifiant, il nous fait frissonner d’horreur et du coup c’est vraiment réussi ! On comprend la peur de Rory. D’ailleurs certaines scènes sont vraiment angoissantes (rien de bien méchant, mais on sent la tension monter et il est impensable de s’arrêter à ces moments-là). Les personnages sont réussis. Rory est attachante globalement, elle tente de protéger ses proches presque malgré eux tout en devant s’adapter à une nouvelle vie étonnante. Lors de notre arrivée sur l’île, on sent l’atmosphère changer, s’alourdir, devenir plus étouffante. Les habitants semblent tous bizarres, semblent cacher quelque chose. J’avais percé le mystère avant la fin, mais pas complètement et honnêtement ça ne m’a pas gênée. J’ai été assez abasourdie par les détails de conclusion et je n’ai qu’une hâte : lire la suite.
Shadowland est un premier tome vraiment réussi, qui offre des frissons, des questions et quelques réponses. Véritable page turner, ce volume 1 ne nous donne qu’une envie : nous précipiter sur le 2e (même s’il faudra attendre!).
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