Une pandémie a foudroyé l’humanité et désormais seuls quelques survivants subsistent. Une troupe de théâtre en a réchappé et traverse l’Amérique du Nord pour jouer des pièces de Shakespeare.
A travers les époques, les lieux et les personnages, Emily St John Mandel nous dresse le portrait de la première victime que nous avons rencontrée : Arthur Leander. En effet, tous les personnages que nous allons découvrir à différentes époques de leur vie, à divers moments avant ou après la pandémie, sont liés à Arthur Leander.
Entre flashbacks à différentes époques, début de la pandémie et présent (une fois la survie nécessaire), Emily St John Mandel mêle de nombreuses histoires. On découvre plusieurs personnages, sur plusieurs moments-clés de leur vie, et on suit leur évolution. On en apprend plus sur eux, plus sur ce fameux Arthur. On s’attache à eux, on se demande s’ils ont survécu à la maladie et ce qu’ils sont devenus éventuellement.
Le lecteur se trouve donc dans un roman post-apocalyptique où il ne se soucie finalement pas du monde, mais plutôt des personnages. On s’inquiète pour eux, on s’attache à eux, on oublie l’univers terrible dessiné autour d’eux. Et en cela, ce roman est terriblement original. Il transcende le genre dans lequel il est censé être et étonne son lectorat. Station Eleven est un livre totalement addictif, il est impossible de le lâcher une fois commencé et on dévore partie après partie, curieux de savoir quelle sera l’époque suivante qui sera abordée.
Un vrai coup de cœur pour ce nouveau roman d’Emily St John Mandel. Je ne peux que le recommander à tous. Un livre marquant, émouvant, captivant, original … Un incontournable de la rentrée littéraire !
Un livre que j’ai adoré aussi !
Je suis contente que tu l’ais aimé aussi ! 🙂 J’en entends vraiment beaucoup de bien ^^
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