Soyons précis, soyons honnêtes … J’ai totalement flashé sur la couv’ de Maharajah. Mais vraiment flashé comme rarement. Cette couv’, je la trouve parfaite. J’ai flashé au point d’être impatiente qu’on arrive à son tour dans la Team Thriller du Cherche Midi. Je pourrais même dire que j’ai flashé au point de candidater pour ce groupe (entre autres évidemment). Bref, vous voyez à quel point, non ? Lorsque son tour est arrivé, nous avons décidé de faire une lecture commune avec les copinautes : Une souris et des livres, Petite Lectrice, Syboulette et Amiralecteur. Et cassons le suspense, ce fut une bonne idée car nous nous sommes encouragées tout au long des pages pour continuer. Oui, vous l’aurez deviné, malheureusement entre Maharajah et moi, ça n’a pas fait d’étincelles. (Insérer la phrase que j’entends souvent « il ne faut pas juger un livre à sa couverture).
Mais revenons-en au début de la chronique et présentons un peu le roman. Maharajah nous entraîne en Inde, plus précisément à Calcutta en 1837. Le pays est encore sous la régence des Britanniques. Alors qu’un célèbre écrivain a disparu, Xavier Mountstuart, le colonel de la compagnie britannique décide d’envoyer deux personnes à sa recherche : l’ancien soldat Jeremiah Blake et le jeune William Avery.
Jeremiah Blake est un spécialiste des mœurs indiennes et il connaît bien le pays, c’est pourquoi il se retrouve embarqué dans cette aventure. A ses côtés, le soldat William Avery, fan de l’auteur disparu. Je dois dire que je n’ai accroché avec aucun de ces personnages. Pas que je ne les ai pas aimés, mais je n’ai rien ressenti pour eux, aucun atomes crochus. Même si je n’ai pas forcément besoin d’identification ou d’attache forte aux héros, cela m’a finalement un peu gênée au cours de ma lecture.
Le roman commence lentement … Enfin commence, il est lent. Je ne m’y attendais pas. Les cent premières pages m’ont parue bien longues. Je me demandais si c’était parce que je n’étais pas dedans ou bien si c’était juste le style qui ne me convenait pas. Grâce à la discussion avec les filles, ça m’a permis de me décomplexer et de me dire que ce n’était peut-être pas que moi. Je m’attendais à un thriller en fait, finalement c’est peut-être ça qui m’a le plus déçue.
Effectivement, Maharajah est plutôt un roman d’aventures qu’un thriller. Il nous entraîne en Inde et je pensais être davantage immergée. Je pensais sentir les odeurs, voir les couleurs, être dépaysée. Et s’il y a bien des (longues) descriptions, elles ne m’ont pas séduite. Je ne me suis pas sentie transportée dans ce pays qui m’intrigue. Peut-être est-ce, paradoxalement, parce que l’autrice retranscrit (trop ?) bien les mœurs de l’époque ? J’étais ulcérée par le racisme des anglais vis-à-vis des indiens. Alors, je ne suis pas naïve, je sais que ça a réellement eu lieu et je le déplore, mais avec nos yeux de l’époque actuelle, c’est compliqué à lire. Après il faut ajouter que s’il n’y avait eu que cela en désagrément, j’aurais pu passer outre bien sûr.
En bref, Maharajah c’est …
Au final, Maharajah est un roman qui aurait pu me plaire. Si je l’avais lu en pensant trouver un roman d’aventures, j’aurais été moins exigeante je pense. S’il n’y avait que les personnages auxquels je ne m’attachais pas, que les descriptions trop réelles de l’époque ou que les longueurs, je serais passée outre encore une fois. Mais c’est l’addition de tout cela qui a fait que le roman ne m’a pas convenue. Pour autant, beaucoup de personnes l’ont adoré et il a été sélectionné pour plusieurs prix. Bref, il ne m’a pas convenue personnellement mais il a ses qualités et je ne doute pas qu’il trouve son public sans difficulté.
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