Depuis ma rencontre avec l’écriture d’Anna McPartlin, je suis impatiente de découvrir chacun de ses nouveaux romans. Après Les Derniers jours de Rabbit Hayes et Mon midi, mon minuit, j’étais excitée comme une puce à l’idée de lire Du côté du bonheur. Je pense avoir commencé à en parler avec Benoît du Cherche Midi il y a déjà quelques mois, c’est vous dire ! Même si je ne connaissais pas le pitch, j’avais hâte. D’ailleurs quand Benoît m’a dit que le roman était envoyé, j’ai été incapable de lire le moindre livre comme dans l’attente de le recevoir. Et aussitôt reçu, aussitôt lu (ou presque). Je ne vais pas faire de mystère, j’ai chouiné à la lecture et je l’ai dit à Benoît qui l’a répété à Anna (le fourbe qui répète tout !) et elle en était très contente (haha).

Mais commençons par le commencement. Si la couverture Du côté du bonheur est bien plus pétillante et plus optimiste que les précédentes, ne vous bercez pas d’illusions. Là encore vous allez vous retrouver à pleurer sur les pages du roman (mais pas que). Nous faisons la connaissance de Maisie, une femme qui s’apprête à prendre la parole à propos de son fils : Jeremy. Puis, retour dans le passé, cette année 1995, ce fameux 1er janvier où Jeremy a disparu.

Entre allers et retours dans différentes époques de la famille, nous découvrons l’histoire de cette famille irlandaise. Maisie est une femme pleine de courage, mariée à un homme violent, qu’elle finit par réussir à quitter. Seule avec ses deux enfants, Maisie retrouve sa mère qui va l’aider. Pourtant quelques années plus tard, c’est au tour de sa mère de lui faire faux bond : la maladie commence à s’installer et la mémoire n’est plus ce qu’elle était. Mais Maisie continue de faire face. J’ai adoré cette femme que j’ai trouvée admirable, formidable, incroyablement forte. Elle est vraiment là pour ses enfants à s’en oublier parfois. Elle est présente pour sa mère. C’est une personne sur qui l’on peut compter.

Pour les autres personnages, je ferais une mention spéciale pour la mère de Maisie. Plus particulièrement pour l’écriture de l’autrice qui réussit particulièrement bien à retranscrire les pertes de mémoire de la vieillesse. On se retrouve catapulté dans le corps d’une personne malade, désorientée et c’est vraiment réussi.

Et maintenant que j’aborde les personnages, comment ne pas vous parler de Jeremy ? On sait dès le départ que le jeune homme va disparaître. Mais on prend le temps de le découvrir, de le connaitre, de s’attacher à lui. Sa disparition se fait en douceur, d’autant qu’on en sait plus que les autres personnages. On frissonne, on craint ce qu’il va se passer. Et honnêtement j’ai espéré avoir fait erreur. Je n’avais pas deviné tous les détails mais wow. J’ai été sonnée. J’ai eu du mal à retenir des larmes lors de la lecture de cette fin.

En bref, Du côté du bonheur c’est …

Anna McPartlin signe (encore) un roman fort, puissant et plein d’émotions. Du côté du bonheur nous entraîne dans un appel à la tolérance et à la diversité, le tout aux côtés d’une famille détonante. Le style d’Anna McPartlin nous convainc toujours autant et nous permet de passer du rire aux larmes en un claquement de doigts. Comment résister ? De plus, les personnages sont incroyables et attachants. On n’a pas envie de les quitter, on leur souhaite que du bien et pourtant on sait que ce ne sera pas le cas. Bref, comme toujours j’ai été conquise et je suis très heureuse de vous prévoir une petite surprise avec ce roman d’ici quelques jours !

Loucy

Cyrielle, Bibliothécaire de 28 ans, blogueuse. J'aime lire (sans rire), les pingouins, les films, la musique (en jouer, en écouter), la noix de coco & la vanille. Mais surtout vous êtes sur mon bébé : Lou lit là, mon blog pour échanger autour de la lecture.

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