Adepte de l’absurde, je ne pouvais pas résister bien longtemps après qu’on m’ait parlé de Zaï Zaï Zaï Zaï !
Un auteur de BD fait les courses à son supermarché lorsque, catastrophe, il réaliste qu’il n’a pas sa carte fidélité. La spirale infernale est lancée, la caissière fait venir le vigile qui menace notre héros qui parvient à s’enfuir. Commence alors une grande traque à travers la région, la police ne laissera pas le fugitif lui échapper.
Caricature de la société, dénonciation de l’emballement rapide des médias pour de simples faits. Tout semble si absurde, si incroyable mais l’est-ce tant que cela ? Via l’humour, Fabcaro nous fait réfléchir sur notre société qui flirte si souvent avec l’incongru. Toutes les situations nous semblent improbables et puis on réfléchit et on se dit qu’on les a déjà vues, entendues, pour d’autres « crimes ». Alors peut-être que cette BD est finalement bien plus réaliste qu’il n’y paraît !
Une bande dessinée différente de celle que l’on croise habituellement, les dessins nous interloquent quelque peu. J’avais peur de rester extérieure à l’histoire à cause des dessins et il n’en fut rien. Peu de couleurs, peu de détails mais l’essentiel est là. Et cela nous suffit. J’ai pouffé, j’ai souri, j’ai accroché à cette histoire pleine de cynisme. Comment y rester indifférent ?
En bref, Zaï Zaï Zaï Zaï c’est …
Si vous n’avez pas encore lu Zaï Zaï Zaï Zaï, n’hésitez plus. Ce one shot est plein d’originalité, plein de réflexions sans en avoir l’air et on passe un bon moment en compagnie de ce pauvre auteur de BD. Mais au fait, est-il si innocent que cela ? Je veux dire … Qui de nos jours oublie sa carte de fidélité ? C’est tout de même un crime énorme. Vigile !! Au crime ! Arrêtez cet homme et tous ces lecteurs qui ne présentent pas leur carte !
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