Comme des frères
Littérature adulte

Comme des frères, Claudine Desmarteau

Comme des frères

Chez l’Iconoclaste, on trouve souvent des textes incisifs, forts, poignants et Comme des frères fait partie de ceux-là.

Un groupe de plusieurs garçons qui se connaissent depuis l’enfance. Des personnalités différentes. Un nouveau un peu différent. L’effet de groupe. Le drame.

Des années plus tard, six ans pour être précise, et notre narrateur nous raconte comment il est toujours marqué par cet événement, par ce qui s’est produit. Quoi ? On le découvrira petit à petit. En attendant, Raphaël nous raconte son enfance, son adolescence auprès de ses « frères ». Cette bande de garçons qui zone, qui s’ennuie, qui teste les limites. Pas des délinquants mais pas non plus des petits garçons bien sages. Un entre-deux qui vacille de plus en plus vers le côté « mauvais garçons / mauvaises fréquentations ».

Raphaël a des réflexions très justes, très fortes ou comment les amitiés d’enfance sont finalement celles de l’habitude, celles dont on ne se défait pas, du moins pas sans partir. L’adolescence est une période compliquée, un moment où l’on veut se montrer sous son meilleur jour et où on est un peu bête par effet de groupe. L’engrenage peut vite se mettre en place et il est facile de tourner du côté des harceleurs. Raphaël en a conscience, il voit que son comportement et celui de ses amis n’est pas le bon vis-à-vis de Quentin, « Queue de rat ». Mais comment cesser tout cela ? La trouille de passer pour le nul, de se mettre à dos ses copains, … Et le temps passe, les années.

Comme des frères c’est aussi un roman de l’adolescence banale, de ces bandes qui zonent sans savoir quoi faire, qui devenir, sans vrai repère. Une violence banale, que l’on peut apercevoir tout autour de nous. La bêtise de la jeunesse qui parfois peut s’emballer et mener à des drames que l’on n’oublie pas.

En bref, Comme des frères c’est …

Claudine Desmarteau a une plume très incisive, très nette. Chaque mot semble soupeser et apporter l’émotion qu’il faut sans effet de style. Tout est direct, sans fioriture. Et cela apporte une dimension supplémentaire au texte. Un petit quelque chose supplémentaire qui fait qu’on garde en tête Raphael avec nous quelques temps.

Loucy

Cyrielle, Bibliothécaire de 28 ans, blogueuse. J'aime lire (sans rire), les pingouins, les films, la musique (en jouer, en écouter), la noix de coco & la vanille. Mais surtout vous êtes sur mon bébé : Lou lit là, mon blog pour échanger autour de la lecture.

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Cyrielle, Bibliothécaire de 28 ans, blogueuse. J'aime lire (sans rire), les pingouins, les films, la musique (en jouer, en écouter), la noix de coco & la vanille. Mais surtout vous êtes sur mon bébé : Lou lit là, mon blog pour échanger autour de la lecture.

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