Après avoir adoré Le chagrin des vivants l’année dernière, je n’avais qu’une hâte : lire un nouveau roman d’Anna Hope. D’autant que j’avais eu la chance de la rencontrer durant une soirée Babelio où elle évoquait son nouveau roman (celui-ci donc) et que le pitch m’avait bien plu.
Nous suivons trois personnages dans ce roman. Ella, jeune femme envoyée dans un asile pour avoir lancé un caillou dans une fenêtre ; John, un irlandais mélancolique beau-gosse et Charles, un des médecins qui préconise la musique comme thérapie douce pour les patients.
Au fur et à mesure des pages, nous apprenons à connaître nos personnages. On sait ce qu’ils pensent, ce qu’ils vivent et pourquoi ils sont là. Leurs interactions se développent et on ne peut que frémir et frissonner en voyant les liens se tisser. Les personnages secondaires sont très réussis et on peut notamment citer les proches de nos internés : Clem et Dan. D’un côté, une jeune femme de bonne famille qui vit plongée dans ses livres et qui sera d’une aide précieuse pour Ella. De l’autre un marin qui n’a pas la langue dans sa poche et qui semble avoir plus d’un tour dans son sac.
Une chose me frappe immédiatement : la plus grande des nombreuses qualités de cette jeune femme est son amour de la lecture. Elle est autorisée à avoir un livre en permanence. […]
Contrairement à la musique, il a été démontré que lire à l’excès était dangereux pour l’esprit féminin. […] Si un peu de lecture légère ne porte pas à conséquence, en revanche une dépression nerveuse s’ensuit quand la femme va à l’encontre de sa nature.
Rapidement nous sommes au sein de l’asile nous aussi, auprès de nos héros. On retrouve la douceur de la plume d’Anna Hope. Avec un talent fort, elle nous entraîne dans un univers sombre, triste tout en nous laissant voir une lumière d’espoir. Les personnages ont tous une part de sombre en eux, que l’on découvre plus ou moins.
Fort en émotions, on plonge dans l’Angleterre de 1911 à travers plusieurs saisons. On entre également dans le domaine de la psychiatrie et avec notre recul actuel, on voit toutes les incohérences et toutes les folies qui étaient infligées aux patients de l’époque. L’asile nous happe dans un lieu sombre et torturé dont nous sommes heureux de nous extraire grâce aux vendredis soirs et aux soirées de bal. Toutefois, loin d’être plombant, ce livre est un concentré d’émotions, de petites joies, d’amour et d’amitié. J’aurai aimé en savoir un peu plus sur Dan, mais le marin est insaisissable, ce qui fait partie de son charme après tout.
En bref, La salle de bal c’est …
Anna Hope signe ici un excellent deuxième roman. Rien à dire, elle confirme son talent. La Salle de bal terminé, on a envie de lire d’autres romans de l’autrice. Une fois le roman débuté, il est difficile de le quitter. On a besoin de savoir ce qui va arriver à travers chaque saison auprès d’Ella, John et Charles.
J’ai très très envie de lire ce roman, j’ai hâte de pouvoir le faire 🙂
J’ai hâte de voir ton avis ! J’espère qu’il te plaira autant qu’à moi 🙂
Je n’ai toujours pas lu Le chagrin des vivants mais vu qu’il est sorti en poche, c’est l’occasion ! En fait, c’est l’avis de Pretty Books qui m’a donné très envie de lire cette histoire, surtout que je suis une lectrice très intéressée par cette période historique !
Mais ouiiiiiiii il FAUT que tu le lises 🙂 ! Tu n’as plus d’excuse 😀 Tu me diras ce que tu en auras pensé lorsque tu l’auras lu ^^
Je ne connaissais pas du tout cette auteure (pataper), mais tu le vends bien si je puis dire^^
En plus le thème de celui là me botte bien ! =)
Haha mais au contraire, comme ça tu gagnes 2 livres à découvrir :p Je suis contente de t’avoir convaincue ^^
J’ai vraiment hâte de découvrir cette auteur. Je vais tout de suite commander ses deux romans. Merci.
Je suis contente de voir que tu vas lire ses romans ! N’hésite pas à me donner ton avis lorsque tu les auras lus 🙂