Après vous avoir conseillé mes 10 incontournables en romans contemporains, passons à mes indispensables en young adult. Je dois vous avouer que le choix a été très très très compliqué ! Honnêtement pour être plus à l’aise, il aurait fallu que j’en mette 15. Mais je me suis engagée à en choisir 10 et après avoir réfléchi, retourné la situation dans tous les sens, j’ai fini par valider ce classement. Bon pour mon premier, je dois avouer que je n’ai pas franchement réfléchi ni hésité. Il s’agit d’un de mes livres coups de cœur depuis des années, au moins dix ans ! J’ai d’ailleurs vu pour la première fois son adaptation il y a quelques mois … J’avais tellement peur d’être terriblement déçue et finalement ça allait ! Pas de coup de cœur sur l’adaptation mais pas de grosse déception non plus ! Mais assez blablater et en avant pour la sélection.
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La Voleuse de livres, Markus Zusak
La Voleuse de livres a pour première originalité d’avoir pour narrateur la Grande Faucheuse. Celle-ci est assez drôle, très ironique, presque cynique, elle nous raconte l’histoire d’une petite fille et de la façon dont elle lui échappe à plusieurs reprises. Tout cela avec un côté historique en nous mettant la Seconde Guerre mondiale en toile de fond.
La Mort porte un œil cynique sur cette folie des hommes qui se font la guerre et s’entretuent, je l’ai trouvée presque compatissante envers Liesel de temps en temps. Les personnages sont touchants, émouvants. Rudy et sa passion pour Jesse Owens, au point de se gribouiller le visage de charbon et de s’entrainer à courir la nuit … Je l’ai trouvé vraiment mignon et que dire de Hans, un père adoptif formidable, même s’il ne remplit pas vraiment ce rôle-là, il est plus comme ami, confident … Au cours de l’histoire on assiste également à la passion, qui se traduit sous la forme des petits larcins de Liesel, ses vols de livres (même si parfois, on lui offre il faut bien l’avouer).
Ainsi dans ce livre, la Mort s’adresse à nous, mais elle ne nous apparaît pas de façon effrayante, elle reste très drôle, très sarcastique et on oublie qui elle est, même si dès le début, elle nous annonce la couleur. Autre détail intéressant, il aborde une vision de l’Histoire dont on entend peu parlé : les allemands résistants. En effet, souvent lors de nos cours d’histoire, il y a les « bons » et les « méchants » pour schématiser. A travers ce livre, on se rend compte – même si on s’en doutait – que certains allemands luttaient contre Hitler. On connaît bien la Rose blanche avec Sophie et Hans Scholl, mais là on aborde des actes isolés, des pensées non politiques, juste un sens de la justice.
Ce livre m’a complètement bouleversée, encore des années plus tard, j’y repense avec plein d’émotions. Liesel m’a marquée, la Mort aussi d’ailleurs. J’avoue que je triche un peu pour ce roman, car nous sommes un des seuls pays à l’avoir publié en YA. Mais que voulez-vous, tout le monde doit le lire !
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Max, Sarah Cohen-Scali
Je crois que j’ai décidé de ne pas prendre des livres très joyeux mais celui-ci est tellement fort, marquant. Et surtout oser créer un personnage comme Max et nous mettre dans sa tête … C’est intense et réussi !
Tout commence en 1936, Max va naître, il est le prototype idéal des Lebensborn, programme initié par Himmler qui consiste en une sélection des parents (le plus aryen possible) pour concevoir un enfant sans amour. Nous découvrons Max alors qu’il s’apprête à naître, tout est calculé, il ne doit pas arriver trop vite ni trop lentement : il doit être le premier. Tout ça nous est expliqué par Max, il sera notre voix, il nous racontera sa vision de l’Allemagne de l’époque et la montée du nazisme. Comment un enfant qui a toujours été embrigadé voit le monde dans lequel il évolue.
Ce roman est marquant, traumatisant. On voit l’endoctrinement dont était victime les enfants, tout est fait pour leur montrer, leur apprendre qu’ils doivent tout donner au Führer. Que leur vie n’est faite que pour le sauver. Tous sont prêts à se sacrifier pour lui. Les valeurs nazies sont prônées par ce bébé, qui devient enfant ensuite, mais qui nous parle comme un adulte tout au long du roman. Au début, on ne peut qu’être choqué, franchement limite à en trembler de rage en voyant que cet enfant accepte tout (et c’est « normal », il a été éduqué ainsi) mais du coup, ce roman nous donne une grosse gifle, car il est impossible de ne pas en sortir bouleversé.
Le style est tout autant marquant que l’histoire elle-même. On pourrait imaginer un enfant plein de vie, qui nous raconte sa vie de façon plus enfantine. Mais là, tout est expliqué de façon clinique, tout est décrit, disséqué. Les sentiments ne transparaissent que peu, mais justement, on voit de façon plus intense l’évolution de ce petit garçon.
Préparez-vous à un traumatisme nécessaire avec ce roman mais il en vaut tellement la peine.
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Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre, Ruta Sepetys
Bon allez promis, c’est le dernier sur la Seconde guerre mondiale ! Mais mais mais … Comment passer à côté de celui-ci encore une fois ? J’ai pleuré comme une madeleine à sa lecture. J’ai appris beaucoup de choses en le lisant, car ce roman nous entraîne dans une partie de l’histoire qu’on n’étudie pas franchement à l’école.
Nous suivons Lina, 15 ans, son petit frère, Jonas 10 ans et leur mère alors qu’ils sont arrêtés par la police soviétique. Ils vont vivre un voyage éprouvant et horrible de six longues semaines qui les emmènent au fin fond de la Sibérie. Dans un camp de travail où ils doivent tout faire pour survivre malgré les conditions de vie déplorables. Sous-alimentés, brutalisés, ils font tout pour garder espoir.
Lina est un personnage fort, qui tient grâce à l’aide de sa mère, et qui va connaître son premier amour pour un autre déporté, Andrius, 17 ans. Comment vivre ce premier amour dans ces conditions ? Lina doit également tenter de faire passer un message à son père, qui a été condamné à mort dans un autre camp.
Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre est un roman intense, fort, qui nous fait découvrir ce qui s’est passé en Lituanie pendant cette Seconde guerre mondiale et nous ouvre un pan de l’histoire que nous oublions souvent.
Emouvant, puissant, intense, comment passer à côté de ce livre ? Il est indispensable de l’avoir lu, je ne peux que vous encourager à faire connaissance avec Lina et sa famille.
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Tous nos jours parfaits, Jennifer Niven
Nous suivons deux personnages avec chacun une personnalité particulière. Un chapitre sur deux nous alternons, découvrant l’histoire par leurs yeux. Tout d’abord l’histoire débute avec Theodore Finch, qui est sur le toit du lycée, se demandant si c’est le bon jour pour se suicider. Assez vite, nous rencontrons également Violet Markey qui vient de perdre sa sœur dans un accident et qui est dévastée. Elle est populaire, il est « Finch le taré ». Pourtant ils vont se découvrir et bon Dieu, ils vont vous émouvoir. Prévoyez quelques mouchoirs et ne craignez pas quelques larmes. Alors oui, encore un livre sur le thème de la mort et je ne peux que vous dire d’oublier ceux que vous avez pu lire jusqu’à maintenant, car celui-ci traite la thématique autrement.
Jennifer Niven a construit deux personnages émouvants, qui ont une histoire magnifique en commun. J’ai été émue par leurs échanges, par la reconstruction mais surtout, il faut l’avouer, par Finch. Mais quel personnage magnifique ! Il est plein d’imagination, il change de personnalité et devient autre quand il le souhaite sans se soucier du regard des autres, il a un problème psychique oui, mais ça le rend vraiment fascinant. Je savais comment ça finirait, concrètement oui on s’en doute, mais je ne pouvais pas m’empêcher de continuer, de vouloir savoir.
Un joli coup de cœur pour ce roman qui m’a bouleversée, la note de l’auteure a fini de m’achever.
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Revanche, Cat Clarke
Nous suivons deux amis inséparables, Kai et Jem, jusqu’au grand bouleversement de leurs vies : le suicide de Kai. Il se suicide suite à un coming out forcé à cause de la publication d’une vidéo partagée dans tout le lycée. Jem qui l’aimait plus que tout, décide de trouver les coupables et de le venger.
J’ai trouvé la relation de Kai et Jem magnifique, les messages de Kai m’ont vraiment émue, il est très touchant, on sent son amour, on sent toutes les choses qu’il lui dit et celles qu’il ne dit pas. On sent ce qu’il ressentait en écrivant les différents messages et j’ai trouvé ça vraiment fort, marquant.
Au final, j’ai eu un coup de cœur pour ce livre, mais surtout pour Kai. Celui qui est censé être notre absent de l’histoire est tellement présent, permet d’apprécier Jem, de la découvrir sous un autre jour, de nous toucher, de nous émouvoir, de nous faire pleurer … Une réflexion également sur l’homosexualité et le harcèlement facile qui peut être mis en place désormais via les réseaux sociaux et Internet. Dévoiler des secrets, dévoiler la vie privée d’autrui sans son autorisation est dorénavant une chose très facile, il suffit de mettre en ligne un article, une vidéo, une image et tout se sait plus rapidement qu’avant. Une réflexion qui nous atteint, qui nous fait réfléchir et qui nous trotte en tête pendant quelques temps.
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Force noire, Guillaume Prévost
J’avais dit plus de roman de la Seconde guerre mondiale, je n’ai rien dit concernant la première … ! Mais avec celui-ci, une fois encore, comment résister ?
A peine les premières pages entamées, je suis tombée complètement sous le charme de Bakary Sakoro, à la fois jeune soldat de 17 ans tout fraîchement engagé dans la Grande guerre mais aussi octogénaire émouvant racontant son histoire à la jeune Alma, et à nous par la même occasion. Bakary nous raconte sa jeunesse à côté de Ségou au Mali, ses souvenirs heureux comme ses malheurs, souvent dû au fameux Malinko Malinké. Il nous raconte ensuite l’arrivée en France, en plein hiver, et les entraînements.
Son amitié avec trois autres maliens, formant ainsi les quatre mousquetaires, on ne peut être qu’ému par chacun de ses personnages : le Siffloteur, Goliath et l’Intellectuel. Des personnalités marquantes, qui ne nous parlent pas directement mais dont les paroles rapportées par Bakary ainsi que leurs exploits nous émeuvent, nous bouleversent et nous font réfléchir. Leur amitié est pure, elle est belle, on ne peut que sourire en les imaginant, en lisant l’évocation d’une photo on ne peut que prendre un moment pour les imaginer et voir ces quatre jeunes hommes souriants.
Alma, quant à elle, est également émouvante. Au début, elle m’a fait penser à une petite fille capricieuse, et pourtant assez vite elle nous montre son côté réfléchi, son côté humain. Elle veut en savoir plus sur Bakary, elle s’inquiète pour lui lors des batailles, alors qu’elle a la preuve qu’il s’en est sorti puisqu’il est face à elle.
De nombreux thèmes sont abordés au cours du récit, bien entendu nous parlons de la Grande guerre et de certaines de ces batailles très célèbres (Verdun, le Chemin des Dames …), mais on parle également du racisme très présent (l’attitude des officiers, de certains villageois, les inégalités …) et on ne peut que grincer des dents en se remémorant que ces différences se sont bel et bien produites. L’amitié et l’amour sont également parties prenantes du roman et se ressentent fortement tout au long du récit.
En bref, j’ai eu un énorme coup de coeur pour ce roman, je l’ai fini avec des mouchoirs, triste de quitter ces personnages. Je ne peux que vous encourager à le découvrir sans plus attendre !
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The Book of Ivy, Amy Engel
Nous découvrons Ivy, le jour de son mariage, mariage arrangé bien évidemment avec Bishop, le fils du président. Si elle semble récalcitrante (et on peut bien la comprendre), elle nous décrit avec détails les évènements et surtout le pourquoi de ces mariages en groupe. Assez vite finalement, nous commençons leur vie à deux de jeunes mariés. Et nous faisons donc connaissance du fameux Bishop. Loin d’être un personnage comme on pourrait l’attendre, il est bien plus intéressant, bien plus fascinant que ce qu’il y paraît comme le remarque Ivy.
Assez vite se posent également les questions de la famille : peut-on suivre aveuglément les ordres familiaux ? Doit-on croire tout ce qu’on nous dit ? Comment faire ses propres choix. Bref, pas mal de questionnements qui peuvent s’appliquer dans de nombreux cas au final.
L’auteure prend le temps de mettre en place son monde, de nous présenter l’histoire et la rivalité de ces deux familles (la famille d’Ivy : le côté fondateur de la ville versus la famille de Bishop : le président de la cité). Ainsi, nous comprenons à peu près où nous mettons les pieds même si des surprises apparaissent de temps en temps. L’auteure aborde également fortement la question des mariages forcés et ce que cela peut entraîner chez les femmes. Généralement les femmes épousent (de force donc) des maris de condition supérieure, et cela peut engendrer une violence conjugale très bien abordée.
Ainsi si le début prend son temps pour tout mettre en place et nous entraîne à travers une dystopie plutôt classique, plus on entre dans le roman, plus on est happé par l’univers et par nos héros. La tension monte, on se demande comment l’auteure va résoudre les dilemmes et boum. La fin du tome.
Et vous avez de la chance, Lumen sort un superbe coffret avec les deux tomes, n’hésitez plus.
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Les petites reines, Clémentine Beauvais
A peine le roman ouvert que nous entrons dans le vif du sujet et surtout nous découvrons notre narratrice : Mireille, Boudin de son état, accessoirement lycéenne, fille à la répartie bien tournée et qui possède un humour à tout épreuve. En effet, elle est capable de s’émouvoir non pas car elle vient d’être mise sur le podium des mochetés du collège-lycée mais parce qu’elle n’est plus Boudin d’Or.
A côté de ça, elle peut également se montrer rebelle avec sa mère, attentive parfois à ses nouvelles amies : les autres Boudins, mais surtout elle est capable de nous émouvoir, de nous entraîner dans une aventure complètement barrée. Nos deux autres Boudins sont Hakima, pauvre collégienne touchée d’être sur le podium de ce concours affreux, et Astrid, fan d’Indochine, bouleversée de devenir Boudin d’Or (et on la comprend !). Elles se rencontrent donc ainsi, grâce / à cause de ce concours de mochetés, et les voilà parties pour une folle aventure, un grand défi.
Elles vont se rendre à Paris pour la Garden Party de l’Elysée du 14 juillet. Et oui, étonnamment elles ont toutes quelque chose à y faire. Comment y aller ? Mais en vélo pardi ! Et comment le financer ? Et bien en vendant des boudins ! Nos comparses nous entraînent donc dans un road book, traversant la France de Bourg-en-Bresse à Paris. Et je ne sais pas ceux qui l’ont lu, mais moi j’ai été voir leur parcours sur Google Maps en me demandant si je le ferais ce parcours en vélo … !
Cette histoire prend donc le parti de l’humour pour dénoncer les dérives des réseaux sociaux, après avoir vu du slutshaming avec Comme des Images, nous voyons ici les moqueries sur la différence, et surtout l’impuissance de l’établissement et des parents car tout a lieu sur Facebook. On voit à quel point il est facile d’humilier des personnes sur Internet sans qu’elles puissent réellement se défendre, car il est beaucoup plus simple de se moquer que de défendre les autres.
Un petit bijou à découvrir sans attendre !
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Quatre filles et un jean, Ann Brashares
Quatre filles et un jean est une série de romans qui a le goût de l’enfance, de l’adolescence. Nous suivons quatre jeunes filles, meilleures amies, qui se connaissent depuis toujours. Alors qu’elles vont être séparées pour la première fois un été, elles découvrent un jean magique qui leur va à toutes les quatre malgré des silhouettes différentes. Elles font donc un pacte : elles se l’échangeront tout l’été suivant un certain ordre, ce jean sera le témoin de leurs vacances, le passage de l’une aux autres.
Chaque héroïne est incroyable et si évidemment on est amené à avoir notre chouchoute (Bee ! <3), elles ont toutes un petit quelque chose. Nous avons Lena, la jolie fille timide d’origine grecque, Carmen, la grande bouche, Tibby, la passionnée de cinéma et enfin Bridget – Bee – la sportive qui fonce. Ce quatuor nous entraîne dans toutes leurs aventures et leur histoire d’amitié mais aussi dans leurs premières histoires d’amour, leurs passions, leurs problèmes. Mais avouons-le, si j’ai mis cette série dans la sélection c’est surtout pour son dernier tome, sorti 10 ans après. Dans Quatre filles et un jean pour toujours, nous retrouvons nos héroïnes dix ans après le dernier été et cet opus est simplement parfait. Il m’a replongée dix ans plus tôt, tout en gagnant en maturité et en intensité. J’ai pleuré comme rarement avec un livre. J’ai été émue, j’ai été bouleversée et j’ai été marquée.
Bref, cette série vaut vraiment le coup d’œil. N’hésitez pas à lire ces romans et à découvrir les personnages. D’ailleurs je dois confesser un faible pour l’adaptation tv qui est loin d’être parfaite mais que voulez-vous, parfois je suis faible. Et j’aime bien les actrices qui ont été castées … Alors oui les histoires sont différentes mais j’aime bien regarder les deux films de temps en temps !
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Rouge rubis / Kierstin Gier
Gwendolyne a 16 ans. Elle vit à Londres. Vie normale, scolarité normale dans une grande école privée, famille normale, en apparence… Car cette famille a un secret : certaines filles sont porteuses d’un gène qui leur permet de voyager dans le temps.
Grâce aux voyages dans le temps, nous découvrons donc différentes époques de Londres. Mais on voit aussi l’héroïne rencontrer des ancêtres plus ou moins lointains, ce qui est assez émouvant à vrai dire. Jouant à la fois sur le côté histoire générale, qui nous permet de mieux appréhender la vie à différentes époques, et de découvrir un Londres original. Mais aussi sur le côté « histoire familiale », ou comment rencontrer ses ascendants. Un concept original que l’on ne peut pas réaliser régulièrement. J’ai aimé cette mise en valeur.
Cela dit, il n’y a pas que de l’historique et des émotions, il y a aussi du danger, du combat, bref un peu de tout en fait.
L’écriture de Kerstin Gier est fluide et on se laisse prendre facilement dans la lecture, on oublie le temps. Peu connue en France, en Allemagne elle rencontre toutefois un grand succès. Véritables page-turner, on enchaîne les pages sans s’en rendre compte. Aussi si vous prenez le tome 1, n’oubliez pas de vous procurer la suite sous peine d’être en manque.
Comme au-dessus, la trilogie a été adaptée et j’avoue un faible pour ces films (même si j’ai été très déçue de l’adaptation de Vert émeraude). Malgré des changements, des manques etc., j’ai apprécié de voir les personnages s’animer, j’ai apprécié les acteurs et surtout j’ai beaucoup aimé la bande son !
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