Un roman dont on a peu parlé, j’ai pas vraiment l’impression de l’avoir vu tourner sur les réseaux depuis sa sortie.
Eliza est féministe est un roman qui nous entraîne dans un lycée américain auprès d’Eliza, jeune fille passionnée de journalisme qui s’apprête à devenir rédac cheffe du journal du lycée. Mais voilà, malgré ses qualités évidentes, elle est dépassée et c’est Len DiMartile, l’ancien super sportif, qui obtient le job. Pourquoi ? Parce que c’est un mec entre autre, Eliza en est sûre. Elle se défoule en écrivant un article sur le sexisme ambiant au sein de son lycée et en particulier au sein du journal, sans réelle vocation de le publier. Sauf qu’évidemment l’article va être publié et gagner en ampleur petit à petit. Eliza devient alors une figure du féminisme au lycée.
Dans le roman on parle donc de féminisme de façon assez simple, on se pose des questions comme sortir avec plein de garçons est-ce antiféministe ? Critiquer les autres filles ? On s’interroge sur les différentes formes d’être féministe, ce qui permet de montrer / rappeler qu’être féministe ne signifie par brûler les hommes tous les jours (😂).
Eliza est une jeune fille qui n’est pas la plus aimable, elle n’a clairement pas que des points positifs et le reconnaît d’elle-meme, son but n’est pas d’être aimée.
De nombreux thèmes …
On parle aussi cinéma, création, art et ambition artistique en étant une femme.
On aborde aussi des questions de racisme, de couleurs. Nous sommes dans une communauté principalement asiatique, on évoque les difficultés d’intégration, mais pas que. On est simplement dans un roman qui permet d’avoir une jeune fille asiatique comme héroïne. On aborde aussi la situation de sa meilleure amie : noire au sein d’une communauté asiatique.
En bref, Eliza est féministe c’est…
Quel dommage de ne pas avoir gardé la couverture originale du coup ! Ni le titre original !
Enfin, on se doute de la romance qui va se mettre en place mais on aime !
Finalement, dans une certaine mesure, Eliza est féministe m’a fait penser à Moxie. Je trouve que les deux se complètent bien, qu’ils permettent de donner une première approche du féminisme.